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l'issue de sa défaite chez lui, la dixième de la saison, le Widad
de Tlemcen se trouve à la 17ème position en compagnie du NAHD, synonyme de
quatrième potentiel relégable avec 21 points en 23 matches joués. La situation
risque de se compliquer davantage étant donné que le WAT sera appelé à
effectuer deux déplacements consécutifs lors des deux prochaines journées à
Biskra et à Skikda où l'USB de la JSMS ne sont pas encore sortis de l'auberge.
Il faut avouer qu'à l'instar des autres clubs de l'élite, le WAT a connu
d'énormes difficultés financières qui ont complètement chamboulé les plans des
dirigeants. Cela a fini par susciter la réaction des joueurs qui ont enclenché
à maintes reprises des grèves et le départ de l'entraîneur Djamel Benchadli qui a, à maintes reprises, avoué que les
conditions de travail ne sont pas réunies. Mais, la crise financière est-elle
la seule et véritable raison de ce parcours décevant ? Ce n'est pas l'avis des
fans widadis. Les observateurs estiment que le
recrutement n'a pas été étudié et n'a pas été en conformité avec la philosophie
du club des Zianides. Au Widad
de Tlemcen, nombreux sont ceux qui estiment que les Belaâlem
(ex-OM), Ibouzidene
(ex-ASAM), Benamrane (ex-ASO), Bencheikh
(ex-ASMO), Zenasni (ex-JSMB), Belaribi
(ex-ASMO), Amiri (ex-RCA), Aichi (ex-USMBA), Zermane (ex-RCA) et Khiat
(ex-CABBA) n'ont pas apporté le plus escompté ou confirmé leur statut de
nouvelles recrues. Le WAT est connu comme étant un vivier de jeunes talents qui
ont toujours prouvé leurs qualités et défendu les couleurs du club. Là, la
faute incombe aux responsables chargés de l'opération du recrutement avec la
complicité de l'ancien coach Aziz Abbès. Ensuite, il
y a eu cette instabilité au niveau du staff technique. Après le départ de
Djamel Benchadli qui avait succédé à Abbès et l'intérim assuré par Djawed
Yadel, les dirigeants ont joué la carte des
sentiments pour jouer avec la sensibilité des supporters en engageant
Abdelkader Amrani qui jouit d'un grand respect dans
le milieu widadi, mais revenant avec deux expériences
ratées avec le CSC et le MCA. Mais, ce dernier a-t-il
les moyens et les joueurs susceptibles d'atteindre l'objectif assigné ?
Abdelkader Amrani a hérité d'une situation dont il
n'est pas du tout responsable. En somme, il est temps de se retrousser les
manches et réunir toutes les forces vives du Widad
pour contribuer au sauvetage du club. La tâche ne s'annonce pas de tout repos
pour les «Ciel et Blanc» qui ont un parcours très difficile à gérer avec des
sorties chez l'USB, la JSMS, la JSK, le MCA, le PAC, le CABBA, le NCM et le
NAHD et la réception de l'OM, l'USMBA, le RCR, le CRB, l'ASAM, la JSS et l'ESS.
La question qui tient en haleine le public widadi est
de savoir si l'effectif actuel est en mesure d'éviter le purgatoire ? Le temps
n'est pas aux regrets ou autres critiques, mais au travail. Avec une quinzaine
de matches restants, tout reste possible à condition de ne rien laisser au
hasard, notamment dan la gestion des matches. Les
joueurs sont investis d'une lourde responsabilité puisqu'ils représentent un
club qui a, dans un passé, défrayé la chronique sur le pan national et
international. Ne dit-on pas que «La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de
rester là où on est tombé».
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