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La bonne nouvelle a suscité
un grand soulagement chez les Algériens expatriés ou encore bloqués à
l'étranger. En effet, le ministre de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière Abderrahmane Benbouzid a indiqué
jeudi à Boufarik (Blida) que le «comité scientifique a donné des instructions
pour permettre aux ressortissants algériens et aux étrangers d'entrer au pays
dans le cadre de mesures très strictes pour protéger les citoyens contre la
Covid-19 notamment les nouveaux variants».
Abderrahmane Benbouzid a néanmoins tenu à préciser qu'une «étude a été menée avant de donner des instructions, selon les orientations du comité scientifique, en vue d'autoriser prochainement l'entrée des Algériens et des étrangers sur le territoire national, mais dans le cadre de mesures très strictes», a-t-il insisté, en marge de sa visite au service des maladies infectieuses à l'établissement hospitalier de Boufarik. «Les personnes entrant en Algérie, ressortissants ou étrangers, devront présenter, à leur arrivée, un test PCR de moins de 36 heures et se soumettre à des tests que nous estimons fiables», a-t-il souligné. «Les sujets négatifs seront autorisés à entrer et seront informés des recommandations et consignes à suivre. Les sujets positifs seront, quant à eux, soumis à un confinement de 10 jours», précisant que les frais du confinement et des examens subis à l'arrivée seront à la charge du concerné. Les voyageurs en provenance de pays où les variants sont très répandus «seront soumis à d'autres examens, sachant que les symptômes n'apparaissent pas systématiquement dès le début de la contamination», a tenu à préciser Benbouzid. Tout en admettant que la réouverture des frontières «ne relève pas des prérogatives de son département», le premier responsable du secteur de la Santé a rappelé que l'Algérie «a des relations économiques et commerciales avec certains pays et qu'il y a des étrangers qui viennent dans ce cadre, et par conséquent, a-t-il ajouté, les mesures prises s'inscrivent dans le cadre de la protection de nos concitoyens contre les nouveaux variants». 14 nouveaux cas du variant indien Le ministre de la Santé a, par ailleurs, indiqué que 14 nouveaux cas du variant indien ont été enregistrés dans des wilayas du sud du pays et un autre à Tizi-Ouzou, portant le nombre global à 20 cas depuis l'apparition de ce variant en Algérie. «Ces nouveaux cas ont été détectés chez des ressortissants indiens et chinois dans des bases de vie du sud du pays et d'autres régions du pays», a-t-il affirmé. Se référant au ministre de l'Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, le ministre de la Santé a également déclaré que le vaccin anti-Covid, fabriqué en Algérie, «sera disponible dès septembre prochain». Le Dr Lyès Akhamokh, membre du comité scientifique chargé du suivi de l'évolution de la pandémie de coronavirus, a indiqué de son côté que l'autorisation des Algériens expatriés et ressortissants étrangers à entrer en Algérie n'était, en vérité, «qu'une simple proposition» du comité scientifique. «Cette décision relève du ressort exclusif des plus hautes autorités du pays», a encore indiqué le Dr Lyès Akhamokh, démentant l'information selon laquelle cette nouvelle mesure enterait en application dès la semaine prochaine. «Même si cette mesure venait à être adoptée, un protocole sanitaire des plus stricts sera imposé à toute personne qui veut entrer au pays», a souligné le spécialiste en infectiologie de l'hôpital de Tamanrasset. |
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