Le syndicat national des
superviseurs et des adjoints de l'Education (SNSAE) appelle à l'intervention du
président de la République pour «trouver des solutions aux problèmes accumulés
dans le secteur». Dans un communiqué rendu public mardi, le SNSAE «sonne
l'alerte» concernant la situation qui prévaut dans le secteur de l'Education
après une «accumulation négative» et des «dysfonctionnements», résultat des «
années maigres». Le SNSAE soutient les «mouvements en cours dans le secteur »
et appelle à une «prise en charge urgente» de plusieurs dossiers. Parmi ces
dossiers, le syndicat revendique «l'obligation d'une solution définitive» aux
cas des «affiliés aux grades appelés à disparaître», ainsi que «l'accélération
dans l'établissement d'une autorisation exceptionnelle» pour l'ensemble des
grades des catégories d'adjoints de l'Education et de superviseurs, «avant de
lancer les concours professionnels de promotion des fonctionnaires du secteur».
Le syndicat revendique également «l'application du décret présidentiel 266-14»
et «d'accélérer l'élaboration du statut particulier» pour «garantir la justice
et l'équité pour l'ensemble des catégories, et un parcours professionnel
honorable aux adjoints de l'Education et aux superviseurs». Le communiqué
réclame aussi «l'amélioration du pouvoir d'achat des éducateurs» en «revalorisant
le point indiciaire», en «reclassant les grades» et en «créant de nouvelles
primes pour les travailleurs et fonctionnaires de l'Education nationale». Par
ailleurs et considérant que la «situation actuelle menace l'année scolaire en
cours et la paix sociale», le SNSAE s'en remet au président de la République
pour « trouver des solutions aux problèmes accumulés dans le secteur de
l'Education». Le syndicat appelle aussi l'ensemble des adhérents à «rester
unis» et «à se préparer à toute éventualité dans les prochains jours, y compris
le recours à des options sans précédent» pour «garantir la concrétisation» des
revendications.