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Afin de s'assurer, sur le terrain, de la réalité
du respect des règles de prévention anti-coronavirus, durant les prières
surérogatoires (Tarawih) en ce mois sacré de
Ramadhan, des commissions d'inspection ont été constituées par les directions
des Affaires religieuses et des Wakfs, dans plusieurs
wilayas du pays. En effet, face au rebond inquiétant des contaminations, ces
derniers jours, et face au cri d'alarme lancé par les autorités du pays et
experts scientifiques, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, a pris les devants pour contrôler le respect du
protocole sanitaires dans les mosquées, particulièrement pour la prière des ?Tarawih' qui attire un grand nombre de fidèles. Les
commissions d'inspection, constituées au niveau local, sont chargées de
vérifier le port obligatoire du masque de protection, la nécessité pour chaque
fidèle de se munir de son tapis de prière, et la distanciation physique,
surtout.
L'autre raison ayant conduit à la mise en place des ces commissions d'inspection est ce relâchement qui a été constaté, dans certaines wilayas, en ce mois de Ramadhan, puisque les mesures de prévention ont été abandonnées dans des mosquées où les fidèles ne portaient pas de masques ou priaient sur des tapis communs sans observer la distance physique entre une personne et une autre. Le ministère des Affaires et des Wakfs a également instruit les imams à veiller au «respect total» du protocole sanitaire dans les mosquées pour la protection des fidèles contre le virus tueur. Le département de Youcef Belmehdi, tout en se félicitant de l'application des mesures de prévention dans la majorité des mosquées et lieux de culte, insiste cependant, à contrôler sur le terrain, de la réalité de l'application effective de ces mesures, surtout que le pays n'est pas à l'abri d'une troisième vague qui inquiète les professionnels de la santé. Pour rappel, la prière des Tarawih a été allégée avec la fermeture des mosquées un quart d'heure après l'accomplissement de la prière. Le 12 avril dernier, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs avait dénoncé les appels, via les réseaux sociaux, à ignorer le protocole sanitaire dans les mosquées, durant le mois sacré de Ramadhan, les qualifiant de «diaboliques». «Des appels sont lancés pour casser ce protocole sanitaire par des individus qui ne veulent aucun bien pour l'Algérie», avait-il souligné. |
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