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A Oran comme dans les autres
wilayas du pays, les dons du sang font cruellement défaut et les structures
hospitalières éprouvent des difficultés à constituer des stocks de produits
sanguins pour satisfaire les besoins. Bien que cela soit le cas chaque
ramadhan, l'impact se fait ressentir davantage cette année à cause de la
pandémie. Certains pensent que le don de sang peut nuire à leur santé. Cette
situation a fait que le stock des hôpitaux a connu une diminution, surtout que
les donneurs de sang se font rares ces derniers jours. Plusieurs appels au don
de sang sont lancés quotidiennement sur les réseaux sociaux appelant la
population à faire un don, surtout pour les enfants cancéreux.
Les donneurs réguliers et potentiels boudent les centres de transfusion sanguine depuis la propagation du coronavirus en Algérie de peur d'être contaminés dans les structures sanitaires. Un appel au don de sang urgent a été encore une fois lancé par les associations de malades et les malades eux-mêmes. Tous les groupes sont concernés par la pénurie. Face à la baisse inquiétante des stocks du CTS, les âmes charitables sont appelés à se déplacer au centre pour perpétrer ce geste vital car il n'existe pas aujourd'hui de produit capable de se substituer au sang humain. Cet appel «pressant», motivé par l'amenuisement des stocks du CTS, vise à récolter des poches de sang pour reconstituer rapidement le stock de sécurité et couvrir les besoins les plus urgents. Le CTS déplore la pénurie de sang au niveau des hôpitaux en raison du manque de donneurs. Pour les malades en général et les malades chroniques, la maladie n'a pas de repos. Toutefois, beaucoup reste à faire dans une wilaya qui, malgré une population importante et des moyens conséquents, accuse toujours un déficit. Malgré les campagnes de sensibilisation, les donneurs se font de plus en plus rares. La majorité de donneurs le font parce qu'ils ont un membre de la famille ou un ami qui a besoin d'une poche de sang. Se procurer une pochette de sang est devenu un véritable parcours du combattant quand tous les efforts n'apportent pas leurs fruits, c'est le drame pour les parents et la famille du malade. Les enfants atteints du cancer pris en charge au niveau du centre anticancéreux Emir Khaled à Haï Bouamama souffrent énormément ces derniers jours du problème de pénurie sang. Le manque de sang et en particulier les plaquettes de sang a été décrié plusieurs fois par les malades et leurs parents d'autant qu'il touche une catégorie de malades vulnérables et nécessitant un suivi médical rigoureux car toute interruption de la thérapie peut être fatale. Le CTS demande ainsi aux personnes âgées entre 18 et 65 ans et en bonne santé de répondre à cet appel du cœur, en faisant ce petit geste mais si précieux et si vital. En s'adressant au centre de transfusion sanguine le plus proche on peut offrir un peu de son sang et sauver des vies. |
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