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Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités
locales et de l'Aménagement du territoire a annoncé jeudi, dans un communiqué,
le lancement de procédures judiciaires contre le parti Union pour le Changement
et le Progrès (UCP), n'ayant pas donné suite à la mise en demeure qui lui a été
adressée concernant la conformité de son statut juridique.
Les services du ministère de l'Intérieur ont relevé «la situation illégale du parti UCP dont les activités ne sont pas conformes à la législation en vigueur, notamment la loi organique 12-04 relative aux partis politiques», outre «la poursuite par Mme. Zoubida Assoul de l'exercice d'activités en tant que présidente de l'UCP, en dépit de la cessation de son statut juridique, conformément aux dispositions des statuts du parti, ainsi que les agissements de la personne en question qui sont contraires aux dispositions juridiques encadrant l'action politique», a précisé le communiqué. «Le ministère a engagé les procédures stipulées par la loi devant les juridictions compétentes», souligne la même source, rappelant la concernée (Zoubida Assoul) à l'impératif d'assumer l'entière responsabilité des retombées de la situation illégale actuelle et de ces agissements». Réagissant au communiqué du ministère de l'intérieur, l'UCP a «dénoncé avec force la tentative du pouvoir de désinformer l'opinion publique quant à la régularité des activités du parti et de présidente». En effet, dans un communiqué sanctionnant une réunion de son bureau exécutif, tenue vendredi soir, le parti de Zoubida Assoul, soutient que l'UCP indique avoir reçu en date du 25 mars 2021, une mise en demeure du ministère de l'intérieur le sommant de tenir son congrès. Celui-ci ajoute le parti, a été tenu en date du 10 avril 2021, en présence d'un huissier de justice et ce conformément à la loi. L'UCP indique encore que la présidente du parti a été élue en la personne de Zoubida Assoul, et qu'un point de presse a été organisé le 11 avril en présence d'un officier des renseignements généraux de la sûreté de wilaya d'Alger, sanctionné par un communiqué publié sur la page facebook du parti et repris par la presse nationale. Le communiqué de l'UCP ajoute que le parti a procédé à la publication des amendements de ses statuts, votés par le congrès, dans deux quotidiens nationaux, comme exigé par la loi. Le parti ajoute que l'huissier de justice a établi son PV qui sera transmis au ministère de l'intérieur dans les délais (30jours de la date de la tenue du congrès). L'UCP considère que «le parti et sa présidente remplissent toutes leurs obligations administratives et activent en toute légalité ». Et de conclure en dénonçant et condamnant «ces pratiques qui s'inscrivent dans une volonté manifeste du pouvoir d'éliminer toute force démocratique de la scène politique». |
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