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A l'issue d'une
assemblée générale extraordinaire tenue au début de cette semaine au siège
régional Ouest du Syndicat national des corps communs et des ouvriers
professionnels de l'Education nationale (SNCCOPEN), le bureau national de cette
organisation syndicale vient de décider d'une grève nationale de deux jours (25
et 26 avril en cours) dans le secteur de l'Education nationale ponctuée de
rassemblements devant les sièges des directions de l'Education nationale à
travers les wilayas du pays.
C'est ce qui a été annoncé dans un communiqué rendu public par ce syndicat qui précise que le recours à la grève a été décidé après épuisement de toutes les démarches et les tentatives de négociation avec la tutelle pour satisfaire les « légitimes» revendications socioprofessionnelles des corps communs et des ouvriers professionnels. Le syndicat défend quatre revendications essentielles à savoir la révision à la hausse des salaires des corps communs de l'Education nationale, l'annulation de la circulaire ministérielle n°565 du 17 mars 2021 et portant modalités d'élection des commissions wilayas des œuvres sociales, la titularisation des contractuels et enfin l'octroi de toutes les primes et les promotions aux laborantins intégrés dans le secteur depuis 2012 avec effet rétroactif. Il est à rappeler que le SNCCOPEN mène depuis plusieurs années un mouvement de contestation pour réclamer l'abrogation des articles 19 et 22 du statut général de la fonction publique, la révision à la hausse des salaires, la majoration de la prime de rendement à 40%, la promotion des corps communs titulaires de diplômes universitaires, et la création d'une prime spéciale pour les ouvriers professionnels. Les articles 19 et 22 du statut général de la fonction publique stipulent que « les emplois correspondant à des activités d'entretien, de maintenance ou de service, dans les institutions et administrations publiques, sont soumis au régime de la contractualisation (...) les agents visés sont recrutés, selon le cas et en fonction des besoins des institutions et administrations publiques, par voie de contrat à durée déterminée ou indéterminée, à temps plein ou à temps partiel. Les emplois qu'ils occupent ne leur confèrent ni la qualité de fonctionnaire, ni le droit à une intégration dans un grade de la fonction publique ». Le syndicat autonome dénonce la spoliation des acquis sociaux des corps communs réduits par le statut général à la précarité de l'emploi. Il exige la titularisation automatique de toutes les recrues. |
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