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Les
fonctionnaires du secteur de l'éducation des trois paliers, dans différentes
wilayas du pays ont répondu au mot d'ordre de la grève nationale de deux jours,
à laquelle a appelé le Conseil national autonome du personnel enseignant du
secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste), selon les
initiateurs du débrayage. Le taux de suivi de la grève au premier jour varie
entre «50 à 90% dans le secondaire, 30 à 90% dans le moyen et 5 à 30% dans les
écoles primaires», selon Messaoud Boudiba,
porte-parole du Cnapeste.
Contacté, M. Boudiba a affirmé que le taux dans certaines wilayas du pays a atteint les 90%, en citant Boumerdes et Bouira. Et d'affirmer que dans d'autres le taux de suivi était de 80%, en citant Bejaia, Tizi Ouzou, Médéa, Constantine, Annaba, Adrar, Oran, Tiaret et à Alger. Notre interlocuteur a affirmé que la mobilisation pourrait être plus importante au deuxième jour de la grève. Les revendications du syndicat portent essentiellement sur l'amélioration du pouvoir d'achat de l'enseignant, soit «l'augmentation des salaires et la valorisation du point indiciaire». Le Cnapeste revendique également le recrutement d'enseignants diplômés des Ecoles supérieures, avec la nécessité de revoir le système de recrutement. A l'instar d'autres syndicats, le Cnapeste insiste sur la nécessité d'appliquer en urgence le décret présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, avec effet rétroactif. Le syndicat réitère aussi les revendications de l'ensemble des travailleurs, relatives aux dossiers de la retraite anticipée et de la médecine du travail. Concernant le volet pédagogique, le syndicat a exigé d'aller vite vers l'élaboration d'une stratégie claire de réforme du système éducatif, des programmes et méthodes. |
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