|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le Conseil national autono-me du personnel ensei- gnant du secteur ternaire de l'Education (CNAPESTE) a
décidé de maintenir le mot d'ordre de la grève de deux jours, prévue le 12 et
le 13 avril prochains.
Et ce, en dépit de la tenue d'une rencontre de dialogue avec les responsables du ministère de l'Education, en date du 07 avril 2021. «Nous avons décidé de maintenir notre mouvement de grève de deux jours, après avoir constaté que la rencontre avec les responsables du ministère n'était pas à la hauteur des aspirations de notre syndicat», lit-on dans un communiqué rendu public. Les rédacteurs du communiqué ont précisé que le Canapeste a été convié à une rencontre de dialogue avec les responsables du département de Mohamed Ouadjaout, après avoir déposé le préavis de grève. Mais, précise-t-on, la rencontre n'a pas abouti à des résultats probants. Les revendications du syndicat portent essentiellement sur l'amélioration du pouvoir d'achat de l'enseignant, soit «l'augmentation des salaires et la valorisation du point indiciaire». Ainsi que la revalorisation de la prime d'indemnisation du Sud et des Hauts-Plateaux, calculée sur la base d'un salaire de base datant de 1989, et régler le problème du logement. Le Cnapeste revendique aussi le recrutement d'enseignants diplômés des Ecoles supérieures, avec la nécessité de revoir le système de recrutement, en adoptant le concours sur la base du certificat conformément au décret exécutif n°12-194, qui valorise l'expérience et la longévité des enseignants contractants. A l'instar d'autres syndicats, le Cnapeste insiste sur la nécessité d'appliquer en urgence le décret présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, avec effet rétroactif. Le syndicat a plaidé, en outre, pour l'élaboration d'une loi pour protéger les membres de la famille éducative et criminaliser les agressions à leur encontre. Le syndicat réitère aussi les revendications de l'ensemble des travailleurs, relatives aux dossiers de la retraite anticipée et des services sociaux et de la médecine du travail. Concernant le volet pédagogique, le syndicat a exigé la nécessité d'aller vite vers l'élaboration d'une stratégie claire de réforme du système éducatif, des programmes et méthodes éducatifs. Ainsi que la création et la structuration du Conseil national de l'Education et de la Formation et de l'Observatoire national de l'Education et de la Formation. |
|