Les
dettes antérieures enregistrées auprès de la Chambre nationale de résolution
des litiges (CNRL) risquent de chambouler tous les plans et perturber la bonne
marche de l'équipe. En effet, le Mouloudia d'Oran,
selon notre source, est confronté à une interdiction de recrutement. Les dettes
s'élèvent comme suit : 450 millions de centimes de Mecheri
Bachir et Benabdellah. 350 millions de centimes de Sebbah. 990 millions de centimes de Nadji,
480 millions de centimes de Maâzouzi et les 850
millions de centimes représentant le paiement de Cavalli par la FAF. A noter
que ces montants nous ont été communiqués par un membre de la CNRL, tout en
nous précisant que la direction n'a pas encore honoré ses engagements envers
ces joueurs. Ce qui signifie clairement que les Bounoua
et Toual, annoncés comme acquis, ne seraient pas
qualifiés. Au même titre d'ailleurs que Benayed qui
aurait, selon une source proche du club, négocié avec les responsables du MCO.
Devant cette situation et la crise financière du club, Mehiaoui
se trouve devant un vrai dilemme. Par ailleurs, la direction du MCO n'a pas
résolu l'affaire de la résiliation des contrats de Derradja
et Nekkache. Chaque partie campe sur sa position, les
joueurs réclamant trois mois de salaire, alors que la direction a proposé un
seul salaire. Ceci dit, les plans de l'entraîneur du MCO, Kheireddine
Madoui, sont chamboulés en matière de renforcement de
l'effectif. En parallèle, les joueurs continuent de harceler la direction en
déclenchant de temps à autre des mouvements de grève pour protester contre le
retard dans le versement de leurs salaires et primes. Comment en est-on arrivé
là ? A notre avis, la direction du MCO est en train de récolter ce qu'elle a
semé en matière de gestion. Sinon, comment expliquer la crise actuelle ?
Certains managers ou intermédiaires ont proposé des joueurs sans protéger les
intérêts des clubs lors de l'élaboration des contrats. Aujourd'hui, le club
phare de l'Ouest est dans l'impasse à cause d'une gestion anarchique depuis
plusieurs années. La phase retour s'annonce quelque peu difficile pour les
«Rouge et Blanc», au moment où les actionnaires brillent pas
leur absence, notamment ceux qui ont mis le club dans cette situation. Les
dirigeants doivent trouver une solution pour désamorcer cette crise qui risque
d'être préjudiciable pour l'avenir de l'équipe.