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Le président de la
République affirme vouloir pour l'Algérie un modèle de développement économique
qui repose sur trois piliers essentiels, en premier un enseignement de qualité.
C'est par la voix de son Premier ministre, Abdelaziz Djerad, que Abdelmadjid Tebboune a expliqué, hier, aux participants aux assises nationales sur l'économie de la connaissance qui se tiennent, pour deux jours, au Centre international des Conférences, ?Abelatif Rahal', que le choix d'un tel modèle a été fait « à partir d'une étude approfondie, un examen précis de la situation et sur la base d'une vision prospective et une concertation large avec les acteurs socio-économiques ainsi que les experts». Il a fait savoir ainsi que « nous avons insisté à cet effet sur l'élaboration d'un plan qui place la qualité de l'enseignement et son efficacité au cœur du système éducatif, l'encouragement de l'enseignement des matières scientifiques, techniques et technologiques, sa modernisation et son adaptation à l'environnement économique et social du pays, le développement de pôles d'excellences en collaboration avec les entreprises économiques (...), le renforcement de la Recherche scientifique et technologique et la coopération entre les universités, les centres de recherche et les entreprises économiques». Il a compté aussi «la nécessité de revoir la problématique de l'emploi par l'intermédiaire du soutien à l'entrepreneuriat, le renforcement de l'initiative chez les jeunes, tout en activant la numérisation en vue de renforcer la bonne gouvernance (...)». Pour lui, « l'exécution d'un tel programme prouve que l'Etat est décidé à aller vers l'économie de la connaissance de façon bien étudiée». Il note alors, que « nous avons commencé à mettre en œuvre ce programme à travers l'investissement dans le capital humain, en plus de la mise en place et la constitutionnalisation du Conseil national de la Recherche scientifique et technologique dans le but de développer la recherche dans les domaines de l'innovation technologique, d'évaluer l'efficacité des instruments nationaux existants pour la valorisation des résultats des travaux de recherche au profit de l'économie nationale». Il a souligné qu'à cet effet «l'Etat a adopté des textes de lois, en particulier le plan de développement pour la mise en œuvre du programme national pluriannuel pour la Recherche scientifique et technologique et la finalisation de la loi d'orientation de l'enseignement supérieur (...)». Il estime qu'«un tel cadre juridique et organisationnel renforce aussi les acquis réalisés par notre pays (...) ». En termes d'acquis, le chef de l'Etat rappelle que «l'Algérie possède des capacités importantes et réelles dans le domaine de l'économie de la connaissance par le fait qu'elle compte plus de 1.600 laboratoirees de recherche à travers 109 établissements universitaires, 2 centres d'innovation, 12 plates-formes techniques pour les analyses physiques et chimiques gérées par plus de 62 professeurs chercheurs et 2.200 chercheurs permanents». L'Algérie compte aussi selon lui «plus de 78 maisons de l'entrepreneuriat et plus de 44 incubateurs qui ont été réalisés, à ce jour, en plus de centaines de startups». Au titre des cyber-parcs technologiques et des pôles d'excellence, il a évoqué «le cyber parc et pôle universitaire de la nouvelle ville Sidi Abdallah, l'ouverture de nombreuses écoles supérieures de spécialités liées à l'économie de la connaissance et d'autres pour les mathématiques, l'intelligence artificielle, la robotique, les énergies renouvelables, dans plusieurs villes». Le président de la République a souligné au sujet des infrastructures technologiques de l'information et de la communication qu'« elles jouent un rôle fondamental dans le développement économique des Etats, ce qui nous a obligé à les placer parmi les priorités de notre programme en vue (entre autres) d'intensifier le réseau des Télécommunications en accordant la priorité à la fibre optique et à l'extension de la connexion Internet à haut débit (....)». Autre précision du président «la mise en place d'un environnement institutionnel qui encourage la création, la diffusion et l'utilisation de la connaissance existante (...)». Environnement qui a permis, selon lui, « le lancement effectif du fonds pour le financement des startups (...), l'inauguration d'un premier espace qui leur est consacré au niveau du parc ?Dounia' d'Alger, et le lancement des services de légalisation par voie électronique (....)» Les organisateurs des Assises nationales sur l'économie de la connaissance ont prévu 7 ateliers où experts et acteurs économiques et sociaux débâteront, entre autres, de la gouvernance, du transfert technologique, de la propriété intellectuelle, de l'innovation... |
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