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Le safran, cette épice très
répandue dans la cuisine méditerranéenne, employée comme colorant, qui renferme
bien des vertus, sera à l'honneur du 1er au 3 avril prochains à Oran. En effet,
sous l'égide des autorités locales, la Chambre de l'Agriculture d'Oran et la
direction des Services agricoles, en collaboration avec l'Association nationale
de la promotion du safran, ?la main de la main' pour la promotion de la femme
rurale vont organiser le salon national du safran. Les organisateurs
s'attendent à une participation remarquée de plusieurs acteurs de cette filière
entre producteurs issus de tout le pays ainsi que ceux sont dans les activités
convexes, que ce soit en amont ou en aval. Cet événement aura lieu à la
pépinière ?Manber El Hadaéque»
qui se trouve sur le quatrième périphérique Es-Sénia.
Le safran ou l'Or rouge une épice produite dans plusieurs wilayas du pays et dont la culture séduit de plus en plus d'agriculteurs, commence à investir le marché international. Si le Safran algérien peine à trouver des clients sur le territoire national étant un produit méconnu et coûteux, son prix étant de 4.500 DA le gramme, il est très demandé par le consommateur étranger. Coûtant entre 30.000 et 40.000 euros le kilo de pistils séchés, cette épice est très demandée par les consommateurs européens et des pays du Golfe notamment. L'expérience de la culture du safran à Oran a été lancée dans un premier lieu, en 2015, sur une petite parcelle à Ain El Beida (daira d'Es Sénia). Une deuxième expérience a été lancée en 2018 par l'Association ?La main de la main' pour la promotion de la femme rurale dans une ferme à Misserghine. La plantation de cette épice sur une superficie de 300 m² a donné de bons résultats en dépit de la nature du sol argileux caractérisé par sa salinité. |
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