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Algériens bloqués à Roissy: Les précisions de l'ambassade d'Algérie à Paris

par R. N.

L'ambassade d'Algérie à Paris a apporté, dans un communiqué publié jeudi, des précisions sur «la situation des Algériens bloqués, depuis le 27 février 2021, en zone internationale de l'aéroport Paris Roissy Charles de Gaulle», précisant que les «concernés» étaient au courant de la fermeture des frontières algériennes, après «la détection en Algérie, le 25 février 2021, de cas du variant anglais de la Covid-19».

«Les personnes concernées au nombre de 27 (dont des enfants) ont été saisies individuellement par l'agence d'Air Algérie à Londres, les informant de l'annulation de leur billet d'avion Paris-Alger». Mais, «en dépit de cette notification, ils ont tenu à se déplacer à Paris les 27et 28 février 2021», ajoute le document.

L'Ambassade précise aussi que «le Consul d'Algérie à Créteil, en présence du représentant d'Air Algérie à Paris, a rencontré à plusieurs reprises depuis le 2 mars 2021, certains membres de ce groupe pour échanger sur leur situation et la nécessité de retourner à leurs lieux de résidence en attendant la réouverture des frontières». «Il leur a été alors expliqué que la décision des pouvoirs publics algériens de fermer les frontières jusqu'à nouvel ordre a été actée en Conseil des Ministres du 28 février 2021» et «par conséquent, aucune dérogation ne pouvait être accordée».

Par ailleurs, et selon la même source, Air Algérie «a affiché sa disponibilité» pour «prendre en charge les billets de retour (des concernés, ndlr) vers leurs lieux de résidence», de leur «payer les frais des tests PCR», de leur «rembourser leur billet Londres-Paris», et s'est «engagée» à «prendre en charge les frais d'hôtel le temps d'organiser leur retour».

Selon le communiqué, ces «propositions» ont été refusées par les «concernés (qui) ont choisi de rester en zone internationale» à l'aéroport de Roissy (Paris).

Le document précise aussi que «la compagnie Air Algérie a pris en charge, durant 15 jours, les frais de restauration et autres, en espérant que ces passagers établis en Grande Bretagne reviennent à la raison, comprenant ainsi les efforts déployés par l'Etat algérien en vue de lutter contre le fléau de la contamination».

L'ambassade d'Algérie à Paris rappelle aussi que la programmation de liaisons aériennes et de traversées maritimes, opérées depuis le début de la crise sanitaire Covid-19, était destinée aux «rapatriements» des «titulaires de passeport délivré en Algérie, revêtu d'un visa touristique et en possession d'un test PCR» et «non des vols commerciaux».