
Prévu initialement samedi
dernier, le départ de la sélection nationale des moins de 17 ans pour le Maroc
afin de prendre part à la CAN-2021, a été reporté en raison de la décision de
fermeture de l'espace aérien marocain jusqu'au 21 mars pour les vols en
provenance d'Algérie et d'Egypte. Une décision liée certes à l'évolution de la
situation sanitaire, même si du côté de la Fédération algérienne de football
(FAF) on n'écarte pas l'idée d'un complot. Et pour cause, même les voyageurs de
ces deux pays, désirant rejoindre le Maroc à travers des escales via d'autres
compagnies étrangères, ne sont pas autorisés à entrer dans le territoire marocain.
Et pourtant, l'arbitre international algérien, Abid Charef,
a été autorisé, samedi, à rejoindre le Maroc pour diriger le match du WA
Casablanca en Coupe de la CAF. Les autorités marocaines ont été obligées de le
faire entrer pour ne pas perdre le match par forfait. Par contre, ils privent
nos U17 de leur préparation sous prétexte de la situation sanitaire en rapport
avec les nouveaux variants de la Covid-19, alors que
l'Algérie enregistre le niveau le plus bas en contamination, si l'on compare
avec les pays autorisés à desservir au Maroc. En tous cas, le premier match
amical des Algériens, prévu hier à Rabat contre la Côte d'Ivoire, a été
logiquement annulé.
Un second match est au
programme contre la Zambie le 10 mars prochain et devrait lui aussi connaître
le même sort. En attendant, la FAF a saisi hier la Confédération africaine de
football (CAF), sachant que même le président de la Fédération, Zetchi Kheireddine, qui postule
pour un siège au sein du Conseil de la FIFA, n'a pas été autorisé à effecteur
le voyage, alors que l'AG élective de l'instance africaine se tiendra vendredi
prochain à Rabat. Il faut dire qu'on ne s'attendait pas forcément à une telle
réaction des autorités marocaines, d'autant que plusieurs équipes africaines se
trouvent déjà sur place. C'est dire que la CAN-U17 et les élections du Conseil
de la FIFA ont commencé plus tôt pour les Marocains, devenus maîtres dans l'art
de la provocation quand il s'agit de l'Algérie.