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En parallèle aux opérations
de recensement du vieux bâti, la wilaya d'Oran a procédé à la mise en place de
deux sous-comité qui auront la charge de dénombrer le nombre de familles à
reloger. Il s'agit des familles occupant près de 700 habitations menaçant ruine
répertoriées à travers le territoire de la wilaya. Le wali d'Oran, M. Messaoud Djari, avait annoncé il y a quelques jours que l'opération
de recensement des habitations précaires a été achevée. Selon le chef de
l'exécutif, 693 habitation, en majorité situées dans la commune d'Oran, ont été
classées rouge par le Centre d'expertise et de diagnostic relevant de
l'instance de Contrôle technique des constructions (CTC) pour prendre en charge
leurs habitants. Le wali a assuré que les familles sous la menace d'un
effondrement seront prises en charge dans le cadre des opérations de lutte
contre l'habitat précaire. Il y a une quinzaine de jours, et en prévision des
prochaines opérations de relogement, le wali d'Oran avait installé deux
commissions relevant de la daïra d'Oran. Ces dernières ont la charge de
recenser les familles habitant les immeubles menaçant ruine et classés rouge
dans la circonscription de la commune d'Oran et validés par le CTC pour la
première commission. Pour ce qui est de la deuxième, elle aura la
responsabilité de mettre à jour le nombre des familles qui habitent les
bidonvilles. Les deux commissions sont composées des représentants de la
gendarmerie nationale, de la sûreté nationale, la protection civile, la commune
d'Oran, la direction du logement et l'office de la promotion et de la gestion
immobilière. Les commissions vont actualiser le recensement réalisé en 2007
portant sur les habitations et les familles résidant dans des logements
précaires. Le wali a indiqué que des enquêtes sur les constructions précaires
et le recensement des familles résidant dans les immeubles menaçant ruine
seront effectuées sur le terrain. Des fiches relatives à chaque habitation
précaire seront élaborées et les dossiers seront transférés à la commission de
daïra pour d'éventuelles opérations de relogement. Le patrimoine de la ville
d'Oran, particulièrement les vieux quartiers, connaît une situation alarmante
par le fait de la vétusté très avancée. La pluie et les vents violents qui ont
frappé la région il y a quelques jours n'ont fait qu'accentuer le danger et ont
provoqué des effondrements partiels dans plusieurs d'immeubles.
Mr Djari, wali d'Oran, a indiqué que plus de 600 immeubles menaçant ruine sont toujours occupés. Ces immeubles sont répartis sur neuf délégations communales du chef-lieu de wilaya, à l'instar de Sidi El Houari, d'El Emir, de Sidi El Bachir, d'El Hamri, d'El Mokrani, d'El Makarri et d'Ibn Sina. Ces bâtisses représentent un danger pour quelque 18.000 familles qui les occupent. Le premier responsable de l'exécutif a déclaré que ces familles seront prises en charge au fur et à mesure dans le cadre des opérations de relogement en fonction de la disponibilité des logements et ce par ordre de priorité. En effet, le nombre des bâtiments vétustes ne fait qu'augmenter, par conséquent la sécurité des biens et des personnes risque de ne plus être assurée. La majorité des quartiers d'El Bahia est menacée par le risque des effondrements. Ces bâtiments ont connu de nombreux effondrements partiels au cours des dernières années. Des habitations sont menacées de s'effondrer à tout moment. Plusieurs actions ont été mises en place pour faire face à cette situation notamment le relogement des familles, l'éradication des immeubles menaçant ruine et la réhabilitation du vieux bâti. Depuis 2014, près de 36.000 familles sinistrées ont été relogées. De son côté, l'OPGI a lancé des travaux de réhabilitation de 600 immeubles scindés en plusieurs tranches. Aussi, près de 40.000 logements, toutes formules confondues, en cours de réalisation dans la wilaya d'Oran, seront attribués à leurs bénéficiaires par étapes au courant de 2021. |
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