Au lendemain de la célébration du deuxième
anniversaire du Hirak, qui a été marquée par une
grande mobilisation des /oyens, les étudiants sont
revenus sur la scène, en renouant avec leur marche hebdomadaire qu'ils
tenaient, chaque mardi. Et ce, après une interruption des manifestations suite
à la crise sanitaire de la Covid-19 qui continue de sévir à travers le monde
entier. Malgré plusieurs tentatives visant à briser le cordon sécuritaire érigé
par les forces anti-émeutes, dès la matinée, à travers pratiquement toutes les
artères du centre du pays, les étudiants n'ont pas pu marcher à Alger, comme
ils le faisaient auparavant. En rang parfois dispersés, les étudiants ont tenté
de battre le pavé, mais empêchés à chaque fois par les services de sécurité.
Les étudiants ont tenté de parcourir vers la fin de la matinée l'itinéraire
allant de la Place des Martyrs à la faculté centrale d'Alger, mais ils ont été
bloqués dès le départ, avec l'interpellation de certains étudiants. Certains
ont pu contourner le cordon sécuritaire et un premier groupe a pris le chemin
vers la rue d'Isly. Un deuxième groupe est arrivé quelque temps plus tard et a
pu passer le barrage sécuritaire de la rue Abanne Ramdane, avant de se disperser à travers différentes
ruelles attenantes à la rue Tanger.
Escortés par les éléments de la police,
les étudiants ont rejoint le premier groupe à la Place Audin,
plus précisément près de la Faculté centrale d'Alger. A 15h, les services de la
police ont intervenu pour disperser les protestataires.