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FAF - Kerbadj et Sadi candidats: La course est lancée

par M. Zeggai

Depuis l'annonce du rejet de la candidature de Kheireddine Zetchi au Conseil de la FIFA, les évènements se sont précipités à une vive allure concernant les prochaines élections au poste de président de la FAF. Les spéculations vont bon train. Les rumeurs les plus folles circulent avec insistance et certains nouveaux prétendants n'ont pas tardé à annoncer leurs candidatures. La course au fauteuil de Dely Brahim a déjà commencé dans les coulisses. Zetchi briguera-t-il un deuxième mandat ? Sera-t-il soutenu par ses pairs ? Cela sera tributaire des résultats du recours du président de la FAF à propos du rejet de son dossier par la FIFA. Tout reste possible, sauf que les conditions actuelles risquent de ne pas être à son avantage. Là, on peut dire sans risque de nous tromper que Zetchi a été trahi par ses proches collaborateurs.

Ainsi donc, à un mois de la fin du mandat olympique de l'actuel président, la succession à la tête de la FAF est donc ouverte lors des prochaines élections électives. Plusieurs noms sont annoncés et il est fort possible de voir le MJS jouer un rôle déterminant et s'ingérer dans la stricte application de la loi dans ces élections, étant donné que le poste de président de la FAF a été de tout temps un poste «politique». Le choix sera très difficile dans la mesure où l'erreur n'est pas permise et, surtout, que le public algérien espère que les autorités puisse barrer la route aux opportunistes qui ont nui à l'image de l'Algérie. Aujourd'hui, compte tenu de cette nouvelle politique prônée par les hautes sphères de l'Etat conçue pour une nouvelle Algérie, il n'y a plus de place pour les prédateurs et orateurs qui s'affichent dans les télés privées pour tromper l'opinion publique.

Il est temps de joindre l'acte à la parole et de se retrousser les manches pour servir l'Algérie et la jeunesse algérienne. Tout sera également lié à l'approbation ou pas des statuts révisés ayant suscité la polémique.

A propos des nouveaux prétendants pour l'assemblée générale élective de la FAF, prévue entre le 20 mars et le 15 avril prochains, on peut citer Walid Sadi, membre du bureau fédéral sous l'ère Raouraoua et ex-manager de l'EN, qui a émis le vœu de se porter candidat à la présidence de la FAF.

L'autre postulant à l'instance fédérale est Mahfoud Kerbadj, l'ancien président de la LFP, qui a annoncé publiquement sa candidature. C'est le cas aussi de Djahid Zefzef, qui est sollicité pour déposer son dossier. Idem pour Medouar Abdelkrim, qui pourrait figurer parmi les postulants à la course aux élections de la FAF, ainsi que d'autres personnalités footballistiques et même d'anciens internationaux qui pourraient briguer ce poste suprême du football algérien. Il faut préciser que Mohamed Raouraoua a déjà dit ne pas faire partie des candidats pour des raisons personnelles. Pour Kheireddine Zetchi, ce n'est pas encore l'éclaircie dans la mesure où le rejet de la FIFA de son dossier. Mais, encore une fois, cela risque de se jouer sur peu de chose, du fait que l'assemblée générale est souveraine dans ses choix et que certains cercles n'attendant que le jour «J» pour choisir leur postulant.

Là, ouvrons une parenthèse pour dire que cette «souveraineté» des AG est le grand problème qui a détruit le football national au niveau des clubs entre autres, puisque notre sport-roi est tributaire de certains membres d'AG qui n'ont jamais défendu l'intérêt du football national comme en témoigne l'état des lieux alarmant et déplorable. A présent, il est temps de prendre des mesures drastiques à travers une nouvelle vision, une nouvelle mentalité, une nouvelle approche et une nouvelle culture à notre jeunesse.

Cela passe inévitablement par le respect des critères et des changements des statuts en fonction de la crédibilité, de la compétence et l'art de servir en toute sincérité. C'est le moment propice pour l'Etat de frappe d'une main de fer. Il y va de l'intérêt de l'Algérie.