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![]() ![]() ![]() ![]() Oran, deuxième ville du
pays et capitale de l'ouest algérien est sale. Pas un coin de rue, pas une
artère n'échappe désormais aux amas d'ordures qui jonchent le sol. Un constat
des plus désolants s'offre aux passants, une situation jamais vécue même au
moment des grands mouvements de protestation des éboueurs. Il suffit de
sillonner les rues et les quartiers d'Oran pour se faire une idée sur l'ampleur
du phénomène comme en témoignent de nombreux riverains dont certains se sont
déplacés au siège de notre rédaction pour faire état de leurs préoccupations.
Au centre6ville, cœur de la ville d'Oran, plusieurs décharges sauvages à ciel
ouvert ont vu le jour comme en est le cas au quartier de Miramar,
la rue Cavaignac, la rue Mohamed Boudiaf (ex-rue de Mostaganem), les ruelles
qui donnent sur le rue de la Bastille et tant d'autres. Idem au quartier d'El Othmania où certains volontaires parmi les habitants ont
pris l'initiative de nettoyer, jardins et alentours de bâtiments, mais les amas
ramassés entre troncs d'arbres et autres détritus n'ont pas été enlevés au
grand désespoir de ces soucieux de l'environnement. Le constat est aussi
désolant dans d'autres quartiers à l'exemple d'El Hamri,
Sananès, le boulevard Mâata
à proximité de la poste, Ed-Derb, la rue des frères Niati, Médina Jedida, la Glacière
entre autres. Outre les déchets ménagers, certains n'hésitent pas à rejeter les
débris de matériaux de construction créant ainsi des points noirs comme en est
le cas dans plusieurs cités du quartier de Maraval. En ces temps de pandémie où
l'entretien et le nettoiement des rues et des quartiers de la ville doivent
être une responsabilité de tout Oranais, citoyen et responsable,
malheureusement rien n'est fait pour améliorer le cadre de vie des habitants
avec des campagnes de nettoiement en plein tissu urbain.
En effet, les riverains demandent l'aide des autorités locales et à leur tête le wali d'Oran pour que le nettoiement et l'entretien de la ville constituent une priorité. Au problème des amas d'ordures, s'ajoute également l'incivisme de nombreux qui n'hésitent pas à jeter leurs ordures à n'importe quelle heure de la journée en créant ainsi de nouveaux points noirs. Il est vrai que plusieurs campagnes de nettoiement sont lancées tous les samedis aux grands carrefours de la ville, des actions qui selon nos interlocuteurs doivent aussi menées dans l'intérieur du tissu urbain et dans les rues et quartiers de la ville. Les riverains lancent un appel pressant au wali d'Oran pour que des opérations de ramassage et de collecte des ordures soient menées tous les week-ends. Outre la saleté, d'autres points noirs viennent s'ajouter à la liste des désagréments, à savoir le danger lié à l'absence de couvercles d'égouts. Un danger permanent qui menace la vie des riverains et surtout des enfants comme en est le cas à la rue Mirauchaux où des égouts ont été cachés avec un morceaux de bois à proximité d'une école primaire. |
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