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«Un nombre d'interventions record
a été réalisé durant l'année 2020 en matière de prévention et de répression des
fraudes», a indiqué hier le directeur général du contrôle économique et de la
répression de la fraude du ministère du Commerce (DGCERF), Mohamed Louhaïdia, sur les ondes de la Radio nationale. Chiffres à
l'appui, le représentant du ministère du Commerce a révélé que plus de 1,6
million d'interventions au niveau national, se soldant par 130.000
verbalisations, 109.000 procès-verbaux d'infraction et la fermeture
administrative de 27.000 commerces», a-t-il indiqué.
«Ce nombre record d'interventions est le résultat d'efforts méritoires de
quelque 9.000 agents de contrôle qui opèrent au niveau national», ajoutant
qu'un «travail de numérisation est actuellement mené par le ministère du
Commerce dans le domaine des activités commerciales et la répression des
fraudes, pour arriver à couvrir le marché national fort de 1,1 million de
commerçants», a-t-il déclaré. «Sans exception aucune,
tous les produits et les marchandises vendus sur le marché national font l'objet
de contrôle, grâce notamment au travail de nos laboratoires d'analyses et de
contrôle, au nombre de trente-deux (32), en attendant l'entrée en fonction
imminente de seize (16) autres laboratoires, dans l'optique d'arriver à un
laboratoire par wilaya», a révélé le directeur général de contrôle économique
et de la répression de la fraude du ministère du Commerce.
L'invité de la Radio a expliqué, à ce titre, qu'un «travail est en train de se faire pour arriver à un réseau national de 700 laboratoires relevant des secteurs public et privé, dont 14 dédiés à la délivrance des certificats de conformité, dans le but d'accentuer les opérations de contrôle et de répression des fraudes», a-t-il indiqué. Précisant sa pensée, Mohamed Louhaïdia a expliqué que les 14 laboratoires «ALGERAC» (Ndlr : organisme algérien d'accréditation), «auront à délivrer les certificats de conformité des produits avec les normes internationales, mais aussi contrôler la nature et la qualité des produits et leur donner une protection juridique, y compris ceux issus de l'importation, et accompagner les exportateurs lors des opérations d'exportation vers les pays étrangers», a-t-il déclaré. Au sujet du blé avarié importé par l'Algérie, le représentant du ministère du Commerce a révélé que des «résidus d'insecticides ont été trouvés dans une partie des quantités importées, et qu'une enquête judiciaire est en cours pour faire la lumière sur cette affaire». Soumis à un «contrôle rigoureux», pas moins de «trente et une (31) opérations d'importations de blé, soit 847.000 tonnes de blé tendre destinées à satisfaire les besoins du marché national, ont été effectuées depuis le 25 novembre dernier», a encore révélé Mohamed Louhaïdia. Ce dernier a également indiqué des «mesures ont été prises pour renforcer les attributions des agents de contrôle au niveau des ports qui sont appelés à travailler sept jours sur sept et jour et nuit, pour procéder à des prélèvements de blé en mer avant l'arrivée des navires aux ports, en collaboration avec les services concernés», a-t-il déclaré. L'Algérie pourrait importer jusqu'à 7,5 millions de tonnes de blé en 2020/2021, soit une augmentation de 15,3% par rapport au volume importé annuellement durant les saisons écoulées, selon les chiffres des experts. «Malgré les retombées induites par la pandémie de Covid-19 sur le commerce international, le marché algérien connaît une offre suffisante, et n'a pas enregistré de pénuries ni d'augmentation des prix», a conclu l'invité de la Radio. |
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