«Quand
le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier, elle met plus de
temps mais finit toujours par arriver». Ce proverbe sied bien à l'ASMO qui vit
une situation tumultueuse. En effet, l'AG élective pour l'élection d'un nouveau
président du CSA/ASMO a été reportée pour la deuxième fois consécutive en
l'absence de candidats à ce poste. Ainsi donc, après la fin du mandat olympique
de Baghor Merouane, l'ASMO
n'a pas trouvé de repreneur. La troisième AG est prévue mardi ou mercredi
prochains selon nos sources. En cas de défaut de prétendant au poste à la
présidence du CSA, même la DJS sera dépassée en raison de l'absence d'une
réglementation régissant ce cas de figure. Ceci dit, ce manque de motivation de
ce poste devra se débloquer, selon le DJS d'Oran, par l'assemblée générale qui
prendra la décision qui semble la mieux appropriée, du moment qu'elle est
souveraine pour décider l'installation d'un comité directoire. Certains se
demandent comment se fait-il que personne des 105 membres de l'AG ne veut se
présenter, au moment où Baghor Merouane,
le président sortant a tiré la sonnette d'alarme. Notre source affirme que
cette situation pourrait se débloquer dès la tenue de la prochaine AG, soit
avec le retour de l'ancien président Baghor Merouane, qui pourrait revenir à de meilleurs sentiments
comme souhaité par ses proches, soit avec l'installation d'un directoire, si
aucun candidat ne se pointe d'ici là. Voilà où en est la situation de l'ASMO
qui est devenue un club délaissé. Sinon, comment expliquer l'ingérence de
certains «étrangers» du club et autres intermédiaires de joueurs ? C'est
regrettable ce qui se trame au sein de l'équipe de Kacem Hamida,
Pons, Gasmi Larbi, Kaddour Bekhloufi et de nombreux footballeurs, et ceux qui ne sont
plus de ce monde. Cette équipe est devenue tout simplement un «jouet» entre les
mains de certaines personnes. Mais, il est toujours utile de préciser, d'après
une source crédible, que certains anciens joueurs ont commencé à élaborer une
pétition à l'encontre des actuels dirigeants. Nul doute que cette situation a
causé un retard sensible dans l'entame des préparatifs de la nouvelle saison du
championnat. Pour cela, l'équipe première a repris les entraînements en
l'absence d'un entraîneur en chef. Les contrats des joueurs ont été signés
dernièrement par Larbi Oumamar, le nouveau DG de la
SSPA/ASMO. Il reste la régularisation des dettes de la CNRL pour qualifier les
nouveaux joueurs, dont le nombre est évalué à une douzaine. On vient
d'apprendre, selon un proche du club, que le nouveau DG est en train de
négocier pour trouver une issue favorable à cet épineux problème. En somme, une
SSPA en état de faillite, l'absence de repreneurs et de sponsors, l'ASMO
n'intéresse plus personne. C'est ce qui arrive quand on privilège l'intérêt
personnel à celui du club. «L'argent est une langue qui parle, mais aussi une
main qui tue», c'est ce qui se passe à l'ASMO en attendant la prochaine AG
élective du CSA où, disons-le tout de suite, l'éventualité de la mise en place
d'un directoire sera le vrai début de la fin de cette équipe asémiste. Là, l'histoire retiendra que l'ASMO aura été
humiliée.