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Une année après la désignation
du gouvernement de Abdelaziz Djerad,
des ministères ne disposent pas encore de sites Web, alors que d'autres
plateformes fonctionnent sous deux chartes de nommage. Aussi, sur deux
ressources officielles, un même département ministériel peut avoir deux
intitulés. Pour retrouver les sites web des différents ministères en Algérie,
outre que de taper votre requête sur Google Search,
vous avez le choix entre le site du Secrétariat général du gouvernement (SGG)
qui publie le Journal officiel (joradp.dz) et celui du Premier ministère
(premier-ministre.gov.dz).
Sur la rubrique «Liens utiles» de «joradp.dz» du SGG on sait d'emblée (absence de liens html) que trois ministères attendent toujours d'être dotés de plateformes web. Il s'agit du « ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables » (partagé en deux départements distincts, ce ministère a changé de nom entre-temps), du « ministère de la Pêche et des Productions halieutiques » et du « ministère de la Micro-entreprise, des Start-up et de l'Economie de la connaissance ». Sur le site du gouvernement la liste est plus longue. Ils sont plusieurs ministères, ministères délégués et secrétariats d'Etat à ne pas disposer de vitrines sur Internet. Outre les trois départements ministériels cités plus haut, le ministère des Mines n'a pas de site Web. Sur le site du Premier ministre, il est attribué à ce département le lien du ministère de l'Industrie qui existe en deux adresses, «mdipi.gov.dz» et «mipi.dz», qui renvoient à la même plateforme Web. A noter aussi que les changements de dénomination de certains ministères n'aident pas non plus à adopter une stratégie numérique claire en terme de charte de nommage des sites Web. Par exemple, le ministère de l'Industrie est toujours logé à l'adresse du site Web de l'ancien ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement (mipi.dz). Le ministère délégué auprès du ministre de l'Environnement chargé de l'Environnement saharien ne dispose également pas de site Web. Les activités de ce département sont toutefois accessibles via une rubrique sur la version en arabe du site du ministère de l'Environnement (mee.gov.dz). Ministère de la numérisation... sans site Web Autre grande surprise de cette cacophonie digitale, c'est l'absence de site Web du ministère de la Numérisation et des Statistiques. Sur la page « Gouvernement » du site du Premier ministère, l'intitulé de ce ministère, dont la mission est d'élaborer des «plans d'action sectoriels à caractère urgent dans le cadre de la stratégie nationale de numérisation», ne renvoie à aucun lien. D'autres ministères n'ont pas de sites Web. Il s'agit des ministères de la «Transition énergétique et des Energies renouvelables», de «l'Industrie pharmaceutique», de la «Pêche et des Productions halieutiques», et des ministères délégués chargés de «l'Economie de la connaissance et des Start-up», des «Micro-entreprises», ainsi que du «Secrétariat d'Etat auprès du ministre de la Culture, chargé de l'Industrie cinématographique». Autre incohérence relevée, les adresses Web des sites de cinq ministères ont des extensions en «.dz», contrairement à celles des autres départements ministériels qui sont en «.gov.dz» (les extensions «.gov» ou «.gouv» sont utilisées pour indiquer qu'il s'agit de sites gouvernementaux). C'est le cas des ministères de la Défense (mdn.dz), de la Justice (mjustice.dz), des Moudjahidine et des Ayants droit (m-moudjahidine.dz), des Affaires religieuses et des Wakfs (marw.dz), et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (mesrs.dz). |
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