Dans le cadre des
dispositions prises par la wilaya pour améliorer les conditions de
scolarisation des élèves et l'entretien du réseau de voirie de la wilaya, une
enveloppe de 39 milliards de centimes vient d'être débloquée du budget primitif
2021 de la wilaya d'Oran, a-t-on appris hier de sources proches de la wilaya. A
ce titre, 09 milliards de centimes seront consacrés aux cantines scolaires pour
servir des repas chauds. Selon nos sources cette enveloppe vient s'ajouter aux
quelque 60 milliards de centimes débloqués dans le cadre du fonds de soutien
aux collectivités locales, consacrés à la réhabilitation des établissements
scolaires et des cantines. D'autre part, une enveloppe de plus de 30 milliards
de centimes a été allouée, dans le cadre du budget primitif, pour la
réhabilitation de la voirie. Cette manne financière, a été débloquée dans le
cadre de la continuité des travaux engagés dans la wilaya, pour la
réhabilitation du réseau de voirie à l'intérieur du tissu urbain ainsi que dans
les zones d'ombre répertoriées à travers le territoire de la wilaya. Il y a
lieu de signaler que la direction des Travaux publics avait débloqué une
enveloppe de 260 millions de dinars pour la réfection de la voirie dans le
grand groupement urbain d'Oran. L'opération scindée en 4 phases et qui a déjà
été lancée, s'étalera tout au long de ce 1er trimestre. Selon la direction des
Travaux publics, les 1ère et 2ème phases ont ciblé 56 rues de la daïra d'Oran.
Durant le mois de novembre dernier une autre opération de réfection d'une
douzaine de routes a été lancée dans le cadre de la 3ème phase du projet. Les
travaux ciblent les secteurs urbains ?Ibn Sina', ?El Makarri', ?El Badr', ?Bouâmama et
l'USTO. Les trois phases ont nécessité une enveloppe de 100 millions de dinars.
Selon la même source, la 4ème phase va cibler les routes urbaines des autres
daïras. Pas un seul quartier ou cité n'échappe désormais à la dégradation
continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui se trouve dans un piteux
état. Des opérations de revêtement sont à chaque occasion et sans occasion
programmées. Toutefois les Oranais se plaignent toujours de l'état dégradé de
la chaussée. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de
peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire souvent des manœuvres,
parfois dangereuses, et de bien « négocier » les nids-de-poule afin d'éviter
d'éventuels accidents. Pour faire face à cette situation, les opérations de
bitumage lancées par la DTP ont été précédées d'un diagnostic qui a ciblé les
routes de la majorité des quartiers. En début d'année, une étude spéciale pour
la remise à niveau de ces routes, en coordination avec les services de la
commune d'Oran, a été effectuée. La direction des Travaux publics a dévoilé
qu'une enveloppe financière estimée à 51 milliards de centimes est nécessaire à
la réhabilitation de 74 kilomètres de routes à travers toutes les communes et
quartiers d'Oran. Les responsables de la wilaya avaient instruit les
responsables locaux pour éliminer tous les points noirs et d'augmenter la
qualité des travaux. Un arrêté de wilaya a été émis, ordonnant aux autorités de
la commune d'Oran d'empêcher toute opération d'intervention sur la chaussée
sans permis. Les services de la commune d'Oran ont été aussi chargés de
contracter un engagement écrit exigeant la remise en état des routes après leur
excavation par les institutions publiques ou les particuliers. Rappelons qu'une
opération de pose de bitume sur 5 kilomètres de voirie urbaine a été lancée par
l'APC d'Oran en complément du programme de la direction des Travaux publics
déjà en cours. Une opération qui cible les quartiers de Sidi El Houari, Es-Seddikia et El Mokrani. Une
enveloppe de 5 milliards de centimes a été consacrée à cette opération de
bitumage. Toujours en matière de voirie urbaine, des appels d'offres ont été
lancés, le mois d'août par l'APC d'Oran, en prévision d'une vaste opération de
pose de bitume dans la zone Oran-ouest, notamment à Haï Benarba,
El Hassi, Douar Tiartia et
Les Amandiers, ont annoncé, par ailleurs, des sources de la DVC. D'un coût
global de 20 milliards de centimes, l'opération en question consistera à la
pose de bitume dans des zones démunies de voirie urbaine d'une longueur de 20
kilomètres.