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La dernière semaine de l'année 2020 n'a pas été de
tout repos pour les éléments de la Gendarmerie nationale qui ont manifestement
refusé de baisser les bras dans leur traque permanente de la criminalité en vue
de réduire ses effets dévastateurs au sein de la société. La brigade territoriale
d'Ain Makhlouf a été informée par un citoyen sur les
agissements controversés d'un « marabout » du village (R.R) qui pratiquait des
rituels de magie et une procédure d'interpellation du suspect a été engagée.
Il fut aussitôt auditionné et présenté devant le magistrat instructeur qui lui notifia son inculpation pour charlatanisme et une remise de citation directe devant le tribunal correctionnel d'Oued Zenati. La brigade territoriale de Medjez Sfa a eu à traiter, dans la même semaine, une affaire similaire de charlatanisme mais plus agressive contre les moeurs et les coutumes islamiques qui font le socle où repose la cohésion sociale de la collectivité. Le domicile du suspect fut mis sous surveillance avec collecte d'informations avant l'obtention de l'autorisation de la perquisition légale et l'interpellation du suspect (H.T). Les enquêteurs furent subjugués par la découverte d'un atelier de magie noire noyé dans une atmosphère nauséabonde et morbide, proche des extravagantes pratiques « vaudou ». Il y a le talisman, l'amulette, les pages du Coran immaculées, des photos d'identité de personnes d'âges multiples, des habits et vêtements, des ingrédients d'épices, des plantes et des corps de volailles asséchés, de l'encre noire, des plumes en roseau, des épingles, clous punaises et autres accessoires. Le suspect a été auditionné et présenté en comparution immédiate pour charlatanisme devant le tribunal correctionnel de Bouchegouf qui prononça, à son encontre, une condamnation à une année d'emprisonnement ferme assortie d'une amende de 100.000 DA. Dans la commune de Beni Mezeline, la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale a été alertée par un appel sur le numéro vert, de la découverte d'un corps inerte à la mechta « Meghatsa » commune de Djebala Khemissi. Dès l'ouverture de l'enquête, la dépouille de la victime (K.Y) âgée de 41 ans, fut transférée à la morgue de l'EPH de Bouchegouf où le médecin légiste confirma un décès du fait des traces de coups sur le corps provoqués par un outil contondant. Le recours au recoupement d'informations a permis l'interpellation du suspect (R.M) âgé de 21 ans qui a fini par passer aux aveux. Auditionné et présenté devant la justice à Bouchegouf où le magistrat instructeur lui notifia son inculpation pour homicide volontaire prémédité, avant d'ordonner sa mise en détention provisoire en attendant sa comparution devant le tribunal criminel. |
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