|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le Mouloudia
d'Oran a terminé l'année 2020 par une victoire qui fut longue à se dessiner
face au RCR. C'est ce qu'on peut retenir du dernier derby entre ces deux
formations. «C'est une victoire salutaire qui nous permettra d'aborder la suite
du championnat avec sérénité. Je dirai que c'est un exploit d'atteindre le
seuil des dix points que plusieurs équipes auraient aimé acquérir», dira
Bernard Casoni. C'est d'ailleurs la seule
satisfaction constatée au MCO.
Sur le plan du jeu, le coach mouloudéen est conscient des insuffisances et des carences constatées et demande de la patience pour permettre à l'équipe de retrouver son équilibre. Avant-hier, le MCO a de nouveau déçu sur le plan de la qualité du jeu. En effet, face au RCR, nous avons eu droit à une équipe du Mouloudia mal inspirée, avec un jeu décousu et une flagrante désorganisation sur le terrain. La preuve, dans les vingt dernières minutes, les «Rouge et Blanc» se sont recroquevillés en défense, en balançant de longues balles aériennes pour préserver leur maigre avantage. Aussi, le Mouloudia a péché dans l'animation de jeu, presque inexistante avec une absence flagrante de attaquants. Ce sont là les conséquences d'un recrutement mal étudié et effectué sans aucun critère. La faute incombe à la direction du MCO et aux actionnaires qui n'ont pris aucune décision conforme à la grandeur du club phare de l'Ouest lors des réunions effectuées secrètement durant l'intersaison. Le conflit entre certains managers et agents pour imposer leurs «joueurs» s'est répercuté négativement sur la gestion du recrutement, souvent sans tenir compte des besoins de l'équipe. Ces intermédiaires qui continuent de rôder dans l'entourage du club pour essayer d'imposer leurs «poulains» dans l'équipe titulaire, sans pour autant se soucier de l'avenir du club, surtout avec les deux prochains déplacements consécutifs chez le MCA et le CRB avant d'accueillir l'ASO Chlef. Par ailleurs, à propos de la gestion du club, les responsables devront s'acquitter d'une dette globale estimée à plus de trois milliards de centimes, représentant les arriérés des Nadji, Mansouri, Maâzouzi, Sebbah et des deux autres membres de l'ancien staff technique, Mecheri et Benabdellah, en attendant l'affaire Boudoumi qui sera traitée le 11 janvier prochain. Là, le MCO, et en vertu de la nouvelle circulaire de la FIFA, risque d'être interdit de recrutement. Ce serait un sacré embarras pour le MCO, ce qui pourrait se répercuter sur l'obtention de la fameuse licence professionnelle, sans oublier les menaces des sanctions qui en découlent. Le président Tayeb Mehiaoui, lâché par les siens, étant le seul à assister aux matches de son équipe. Au fait, où sont passés ceux qui l'ont plébiscité PDG de la SSPA ainsi que les membres du CA ? Au Moulouida d'Oran, certains membres et même certains anciens joueurs sont devenus les «spécialistes» des assemblées générales pour élire tel ou tel président pour des raisons que tout le monde connaît. C'est la triste réalité du Mouloudia. Par ailleurs, il est à noter que l'entraîneur Bernard Casoni, exclu face à l'USMBA pour «propos injurieux portant atteinte à la dignité et à l'honneur d'une personne», a écopé d'un mois de suspension ferme (interdiction de terrain et de vestiaires), a indiqué la LFP. Le technicien français devra en outre payer 100.000 DA d'amende. |
|