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Le président de la République,
Abdelmadjid Tebboune, a donné dimanche des instructions
au Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de présider
«sans délai» une réunion avec le Comité scientifique de suivi de l'évolution de
la pandémie du Coronavirus pour choisir le vaccin adéquat anti Covid-19 et de
lancer la campagne de vaccination à partir de janvier 2021. Dans un tweet, le
Président Tebboune écrit : «J'ai instruit le Premier
ministre à l'effet de présider, sans délai, une réunion avec le Comité
scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du Coronavirus en vue de
choisir le vaccin adéquat anti Covid-19 et de lancer la campagne de vaccination
dès janvier 2021». Intervenant hier à la Radio nationale Chaîne 1, le Dr
Mohamed Bekkat Berkani,
membre du Comité scientifique chargé du suivi et de la lutte contre le
coronavirus (Covid-19) en Algérie, a révélé que : «le Comité scientifique
s'efforcera de choisir le vaccin approprié afin de lancer le processus de
vaccination, qui aura lieu début janvier prochain». Il a expliqué que l'Algérie
est en avance en matière de prévention et de lutte contre la pandémie de
coronavirus, soulignant que le Comité scientifique travaillera, en
collaboration avec les autorités, pour choisir le vaccin approprié.
Commentant la décision du président de la République, Dr. Bekkat a estimé qu'elle «donnera de l'espoir aux Algériens», et aura «un impact positif dans le domaine de la santé». Fin de la «cacophonie» La décision du président de la République met fin à la cacophonie enregistrée, au début du mois en cours, sur le choix du vaccin et de la date de vaccination. «La vaccination anti-Covid pourrait débuter en janvier 2021», a annoncé, le 30 novembre, sur les ondes de la Chaîne 3, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi et l'évaluation de la pandémie de Covid-19. Précisant que «l'Algérie préfère attendre le feu vert de l'Organisation mondiale de la Santé pour se prononcer sur celui qu'elle considérera comme le plus efficace et le moins nocif». Deux jours plus tard, soit le 2 décembre, c'est le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, qui réagit sur les ondes de la Radio nationale, indiquant qu'«aucun vaccin ne sera acquis en janvier prochain ni à une autre date» et qu'«aucune décision officielle n'a encore été prise concernant son acquisition». Pr. Benbouzid ajoutait que «l'Algérie n'acquerra aucun vaccin sans l'aval de l'Organisation mondiale de la Santé», et que lorsque le vaccin sera choisi et commandé, «tous les Algériens vont (en) bénéficier» surtout «la population ciblée en priorité, à savoir les personnes âgées, les malades chroniques, les personnels de santé et les éléments de la Protection civile». «Nous ne voulons pas entrer dans le jeu et les conflits d'intérêts des experts; il est impossible que le vaccin soit prêt en six mois, quand on sait qu'il faut entre 5 et 10 ans pour développer un vaccin», avait également déclaré le ministre de la Santé. Le 4 décembre, c'était au tour du Pr. Kamel Sanhadji, directeur de l'Agence nationale de la Sécurité sanitaire, de s'exprimer sur le choix du vaccin anti-Covid et de la date de lancement de la vaccination. S'exprimant sur les ondes de Radio Sétif, Pr. Kamel Sanhadji, avait déclaré «le vaccin sera disponible d'ici un mois en Algérie» et que «si tout se passe comme prévu», la «vaccination anti-Covid-19 commencera d'ici un mois en Algérie». Pr. Sanhadji avait précisé que le choix du vaccin devait se faire «au cours des prochains jours» suivant sa déclaration, et «aucun vaccin non autorisé par l'Organisation mondiale de la Santé ne sera acquis». |
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