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Alors que des enseignants au niveau de
certains établissements secondaires avaient déjà décidé de programmer les dates
du 1er devoir à partir de ce dimanche (20 décembre), pour le premier semestre, le
ministère de l'Éducation nationale est intervenu en dévoilant un plan
exceptionnel d'évaluation pédagogique des élèves de l'enseignement secondaire
et technologique au titre de l'année scolaire 2020-2021.
Les responsables du ministère de l'Education ont décidé de programmer «exceptionnellement» durant cette année, «un seul devoir écrit surveillé par semestre pour chaque matière» et ce, au regard de la propagation de la pandémie du Coronavirus. A travers une circulaire, le ministère de l'Education a dévoilé le calendrier fixant les dates des devoirs. En précisant que les devoirs du premier semestre se dérouleront du 10 au 21 janvier 2021. Et ceux du second semestre du 25 avril au 6 juin, tandis que les examens du premier semestre auront lieu du 28 février au 4 mars. Les examens du deuxième semestre sont fixés du 13 au 17 juin pour les première et deuxième années du secondaire, et du 6 au 10 juin pour la troisième année, suivant la division des classes en groupes. En ce qui concerne la durée de l'examen, elle sera déterminée selon le département de Mohamed Ouadjaout, en fonction du niveau d'enseignement dans le tronc commun, de la filière et de la nature de la matière. Et ce, avec la possibilité de refaire l'examen pour l'élève qui dispose d'un justificatif d'absence, et d'unifier les examens semestriels de chaque matière au niveau du même établissement éducatif. Pour ce qui est de l'évaluation du niveau d'instruction des élèves, le ministère de l'Education recommande d'adopter «un ensemble d'éléments, y compris le calcul du contrôle continu, afin d'assurer la crédibilité et l'objectivité en matière de notation». Et de préciser que la grille de notation en termes de contrôle continu dépend de «la discipline et de l'assiduité, ainsi que de l'activité de l'élève en classe, en sus du calcul des travaux pratiques accomplis par l'élève, de sa performance linguistique, de ses projets de recherche et son amour pour la lecture». D'autre part, les moyennes semestrielles et annuelles seront calculées par «l'addition des points du contrôle continu, des devoirs et des examens trimestriels». Les responsables du ministère de l'Education ont affirmé que ce plan exceptionnel «s'inscrit en droite ligne avec tous les développements de la propagation du Coronavirus, en l'occurrence la réduction du volume horaire de l'apprentissage, la modification et l'adaptation des modes d'enseignement et l'adoption d'un nouveau mode combinant l'enseignement en présentiel et l'auto-apprentissage en dehors des classes». Le ministère a également dévoilé, dans une circulaire, «un plan exceptionnel» de l'évaluation pédagogique des élèves du cycle moyen. «Ce plan règle les modalités de calcul de la note du contrôle continu et des moyennes semestrielles et annuelles», indique la circulaire, ajoutant que la moyenne semestrielle d'une seule matière dépend de trois éléments, à savoir «le contrôle continu, les devoirs surveillés et la composition». Le contrôle continu est noté sur la base de «la discipline, de l'assiduité et du rendement dans les activités d'apprentissage à l'intérieur et à l'extérieur de la classe». S'agissant des devoirs surveillés, la même source a insisté sur l'impératif de se limiter à un seul devoir écrit dans chaque matière et dans chacun des deux semestres de cette année scolaire, conformément à un calendrier prédéfini, ajoutant que les compositions du premier semestre se tiendront du 17 au 28 janvier 2021, tandis que les examens du 2ème semestre sont prévus du 25 au 6 mai 2021. La durée des compositions a été fixée à 1 h 30 pour les matières enseignées trois fois ou plus par semaine, et à 1 h pour les autres. Pour le porte-parole e de l'UNPEF, Abdelwahab Lamri Zegar, «les plans exceptionnels notamment pédagogiques doivent faire l'objet de concertation, notamment avec les enseignants». Il a affirmé que malheureusement les enseignants et les syndicats sont souvent consultés après la prise de décision de la part de la tutelle. Pour lui, programmer un seul devoir pour le 1er semestre n'est pas une bonne idée. En précisant que le 1er semestre est long, d'où la nécessité d'organiser deux devoirs pour un semestre. C'est une façon pour donner la chance à l'élève de se rattraper, si jamais il ne travaille pas bien au cours du premier devoir. Selon notre interlocuteur, il aurait été préférable de procéder à deux devoirs pour le premier semestre, avec la probabilité de programmer un seul devoir pour le second semestre, selon la situation et après une concertation avec les enseignants. Améliorer les conditions de déroulement du Bac dans le Sud Par ailleurs, le ministre de l'Education nationale a exprimé l'engagement de son département à améliorer les conditions de déroulement des examens nationaux, notamment du baccalauréat dans les régions du Grand Sud en raison de la rudesse des conditions climatiques. Intervenant, jeudi dernier, lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Ouadjaout a précisé que «le ministère de l'Education nationale, avec le concours de diverses institutions étatiques, met tout en œuvre pour assurer le déroulement des examens du baccalauréat et du BEM dans des conditions favorables à travers toutes les régions du pays, notamment dans le Grand Sud». Le ministre a affirmé dans ces sens que des correspondances avaient déjà été adressées aux walis et aux directeurs de l'Education pour veiller à leur garantir des conditions favorables, faisant état d'autres mesures exceptionnelles dans les région du Grand Sud, dont l'ouverture de nouveaux centres d'examens proches des lieux de résidence des candidats afin de leur épargner des longues distances. Il a également évoqué l'idée «de réhabiliter les personnels de l'Education nationale en vue du perfectionnement de l'enseignement, conformément au décret exécutif n° 08-315 du 11 octobre 2008 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l'Education nationale». Le ministre a fait état, dans ce contexte de «l'adoption d'une nouvelle nomenclature de leurs corps spécifique sur la base des critères des tâches assignées à chaque corps, et l'ouverture des promotions internes en fonction du niveau de qualification et de l'expérience professionnelle». Cette nomenclature englobe, a-t-il précisé, «les assistants pédagogiques, les superviseurs et les conseillers de l'Education nationale» soulignant que le secteur «a pris nombre de mesures dans le cadre de la régularisation du statut des personnels, ce qui a permis la promotion aux grades supérieurs». |
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