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Les secteurs du transport maritime et aérien
ont subi de plein fouet les conséquences de la pandémie du Covid
-19. Les pertes subies par la compagnie nationale aérienne sont estimées à 40
milliards de DA et celles du transport maritime des voyageurs à 7 milliards de
DA. C'est ce qu'a déclaré le ministre des Transports, Lazhar
Hani, lors de son intervention hier, au forum de la Radio nationale.
Jusqu'à l'heure actuelle, le transport maritime des voyageurs et les dessertes aériennes à l'International sont suspendus depuis le mois de mars dernier, à l'exception des opérations de rapatriements des personnes bloquées à l'étranger. Et à ce sujet le ministre des Transports s'est contenté d'affirmer hier, que « ce sont les autorités suprêmes du pays qui décident de l'ouverture de l'espace aérien et maritime à International ». Et de préciser que pour l'heure seuls les rapatriements sont autorisés. Il ajoute que jusqu'à avant-hier, pas moins de 1.400 Algériens bloqués à l'étranger sont rentrés chez eux. Il a ouvert une parenthèse pour bien préciser que le rapatriement concerne, exclusivement, les Algériens bloqués à l'étranger résidant en Algérie. Le transport maritime de marchandises continue à fonctionner et alimenter le marché algérien. M. Hani, a déclaré, dans ce sens que « le trafic portuaire poursuit ses activités mais avec une baisse de 20%, en raison des circonstances imposées par la propagation du coronavirus ». Le ministre des Transports relativise en affirmant que la période pendant laquelle l'activité de transport maritime des voyageurs est suspendue a permis à la Société nationale de Transport maritime des voyageurs (ENTMV), de se lancer dans un programme d'entretien de ses navires. Quant à la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, le ministre a affirmé que l'entreprise a exploité l'arrêt prolongé de ses activités, pour la révision de ses règlements de la gestion. Et de préciser que d'autres décisions sont à l'étude par Air Algérie, afin qu'elle puisse faire face à la concurrence. Le premier responsable du secteur a, à l'occasion, affirmé qu'au nom de la concurrence, la compagnie nationale est sommée d'améliorer la qualité de ses services, afin de se hisser parmi les grandes compagnies. Le ministre a, ainsi, reconnu qu'Air Algérie à un sérieux problème avec la qualité des services, l'incitant à travailler rigoureusement sur ce point afin de fidéliser ses clients. En réponse à une question sur les prix élevés des billets d'Air Algérie et sur la possibilité de les réduire, le ministre a déclaré que les prix des billets sont des prix soumis à l'offre et à la demande, et le ministère n'a pas les prérogatives pour intervenir ou pour fixer les prix de la compagnie. La tutelle est juste là pour préserver l'équilibre général de la question des prix. Des préparatifs pour un retour probable du Transport ferroviaire Le ministre des Transports, a annoncé, en outre, le lancement des préparatifs nécessaires pour le retour probable du Transport ferroviaire des voyageurs et du Transport routier inter-wilayas, mis à l'arrêt pour endiguer la propagation de l'épidémie de Covid-19. Sans donner de précisions sur le sujet M. Hani a affirmé que les chemins de fer sont prêts à transporter les étudiants, en cas de décision prise par les autorités supérieures concernant le retour de cette activité. S'agissant du transport inter-wilayas par bus, le ministre a dévoilé que la tutelle a accordé des autorisations pour la reprise de cette activité, en attendant le retour à la normale. Le premier responsable du secteur a évoqué, dans la foulée de ses interventions, l'intention du gouvernement d'aider les transporteurs privés à importer de nouveaux bus, sachant que le parc national du transport en commun connaît plusieurs problèmes dus au vieillissement des véhicules. |
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