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Afin de faire face aux
différentes charges auxquelles sont confrontés les chauffeurs de taxis activant
dans l'inter-wilayas, le syndicat UNAT propose
désormais de retenir le même procédé adopté dans la wilaya de Tiaret et qui est
de permettre à la corporation d'exercer provisoirement dans l'intercommunal en
attendant la levée de cette mesure d'interdiction. En effet, une correspondance
allant dans ce sens a été envoyée mercredi au wali d'Oran lui proposant d'opter
pour cette formule qui a été retenue par les services de la wilaya de Tiaret et
qui permet d'éviter d'autres pertes plus lourdes aux chauffeurs de taxis
inter-wilayas, a-t-on appris auprès de M. Chikh Amar,
coordinateur régional de l'UNAT. Le procédé autorise aux professionnels à
l'arrêt depuis le mois de mars dernier à cause de la pandémie du Covid-19
d'exercer dans les lignes intercommunales suivant un planning organisé et bien
défini.
Il s'agit donc de solutions provisoires qui auront sans doute leur impact dans l'amélioration des conditions socioprofessionnelles du collectif qui depuis 10 mois se retrouve sans rentrée d'argent alors qu'ils ont des familles en charge, indique-t-on. Par ailleurs, cette proposition intervient en effet après plusieurs démarches entreprises par divers syndicats pour la reprise de l'activité inter-wilayas. Plusieurs mouvements de protestation ont été observés et des rassemblements ont été organisés ces derniers jours devant le siège de la wilaya afin de lever cette mesure d'interdiction qui pèse lourd sur le quotidien des chauffeurs de taxis. Le lundi 7 décembre dernier, les syndicat UNAT et SNTT (UGTA) ont déposé un préavis de grève en accordant un délai de huit jours pour la satisfaction de leurs revendications faute de quoi un mouvement de protestation sera observé le 16 décembre prochain par les chauffeurs de taxis et les transporteurs en commun activant dans l'urbain, l'interurbain et l'inter-wilayas. Les signataires de ce préavis signalent les huit points de la plateforme de doléances et qui sont la reprise du transport inter-wilayas pour les bus des voyageurs et des taxis qui depuis le mois de mars dernier sont frappés par cette mesure d'interdiction due à la pandémie du Covid-19. Ils réclament le gel temporaire de la condition exigée pour bénéficier de l'aide financière octroyée par l'Etat et qui est la mise à jour des professionnels du secteur des transports auprès de la CASNOS. Autrement dit, les syndicats veulent percevoir cette prime du Covid-19 et exigent le gel temporaire de l'obligation de paiement des cotisations à la CASNOS. Toujours dans le cadre des revendications formulées, ils demandent l'annulation de la licence moudjahidine pour l'exploitation des taxis et son remplacement par des licences administratives. Ceci évitera toutes les tracasseries que subit le collectif. Autre point évoqué est celui de la mise en place d'une banque pour le financement et l'accompagnement des opérateurs des transports dans le renouvellement du parc. Il est aussi question d'annuler les sanctions de mise en fourrière immédiate des bus et des taxis pour diverses infractions. Par ailleurs, les deux syndicats demandent également l'instauration d'une directive qui définit la capacité autorisée des usagers à embarquer telle mentionnée dans la carte grise. Une autorisation est aussi réclamée pour exercer et se regrouper au sein d'un réseau des transports organisé, notamment pour les bus des voyageurs à l'exemple de l'entreprise ETO. En guise de conclusion, il est aussi demandé l'application des conclusions de la commission technique de l'APC qui lors d'une sortie effectuée en 2013 en présence des syndicats, des transports et des services de la police avait prévu la réalisation de 40 stations de taxis et la matérialisation des arrêts de bus, chose qui n'a pas été faite et que les opérateurs du secteur attendent toujours. |
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