«Nous enregistrons une baisse des cas de
contamination au Covid-19 depuis les deux derniers jours», a déclaré hier, le
Pr Ryad Mahyaoui, membre du Comité de suivi et
d'évaluation de la pandémie du coronavirus, au micro de la Radio nationale. En
effet, se montrant optimiste, le Pr Mahyaoui a
indiqué qu'une «baisse des cas positifs de contamination est constatée, durant
les deux derniers jours, comparée au millier de cas enregistrés, durant la
dernière semaine» a-t-il dit. Estimant que cette
décrue est un «indice encourageant qui dénote de la bonne stratégie des
autorités publiques, en matière de lutte contre l'épidémie de Covid-19 qui
commence à donner ses fruits» a-t-il souligné.
L'invité de la radio a, également, indiqué que la «fermeture des espaces et
places publics, ajoutée aux mesures de confinement partiel imposées dans la
majorité des wilayas et le respect strict des gestes barrières de la part des
citoyens, étaient le seul moyen de juguler la propagation du virus tueur» a-t-il relevé.
Au sujet du vaccin anti-Covid, le Pr Ryad Mahyaoui a
indiqué que l'Algérie «suit de près l'évolution de la situation au plan
mondial», et que «le gouvernement est en contact avec plusieurs Laboratoires
comme Pfizer et AstraZeneka, mais aussi avec nos
missions diplomatiques à l'étranger en vue d'obtenir le vaccin dans les
meilleurs délais possibles» a-t-il soutenu. Le vaccin
que l'Algérie va acquérir «répondra à des critères très stricts en matière
d'efficacité, mais aussi en matière d'effets secondaires, sur le court et long
terme sur la santé humaine» a-t-il rappelé. «Ce sont
d'abord les professionnels de la santé, les personnes âgées et les malades
chroniques qui bénéficieront du vaccin, une fois acquis», ajoutant que le
gouvernement n'a pas encre décidé du programme
national de vaccination ni la détermination des structures de santé qui seront
chargées de cette opération», a-t-il déclaré. Le
membre du Comité de lutte contre la pandémie de Covid-19 a, également, indiqué
que l'Algérie «pourrait avoir à faire à plusieurs laboratoires, puisqu'il est
pratiquement impossible d'acquérir la quantité de vaccin auprès d'un seul
fournisseur». Répondant à une question sur d'éventuels effets secondaires du
vaccin, le Pr Mahyaoui a estimé qu'il «était légitime
et compréhensible que certains pays et même beaucoup de citoyens dans le monde,
expriment une certaine appréhension, surtout que certains vaccins sont conçus
selon une thérapie génique, c'est-à-dire pouvant modifier l'ADN de la personne
humaine», a-t-il conclu.