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Coup de tonnerre à la JSK qui
a mal entamé la reprise du championnat. Premier accroc à domicile et premier
limogeage. Celui de l'entraîneur tunisien Yamen Zelfani qui n'a finalement tenu qu'un seul match. Là, les
dirigeants kabyles ont commis l'erreur de maintenir leur désormais ex-coach,
alors qu'il ne disposait pas du diplôme requis. Le risque a engendré des
conséquences et des répercussions d'où cette mésentente entre Zelfani et Kamel Abdeslam, le directeur sportif, censés
collaborer ensemble dans l'intérêt du club. Aussi, un bras de fer entre le
directeur sportif et son président Cherif Mellal se profile à l'horizon.
Certains reprochent à l'actuel président de prendre des décisions unilatérales, alors que d'autres avouent que Cherif Mellal est mal conseillé. Entre les deux hypothèses, c'est la JSK qui en paye les frais. A notre avis, il y a eu mauvaise gestion technique de l'équipe. On ne change pas du jour au lendemain la philosophie du club. En effet, la JSK a besoin de joueurs confirmés pour maintenir la cadence. «Ce n'est pas le fait d'accéder au sommet qui est difficile, mais c'est de se maintenir», a-t-on coutume de dire. Dans l'entourage du club, on estime que la direction ne s'est pas donné les moyens de sa politique. Là, Cherif Mellal, ses conseillers et ses proches collaborateurs ont péché dans l'opération du recrutement avec l'arrivée de joueurs inconnus au bataillon n'ayant aucun vécu dans le haut niveau. Quatre titulaires indiscutables ont préféré aller vers d'autres cieux. Il s'agit des Saâdou, Addadi, Belaïli et Belgherbi ont signé respectivement au MCA, l'ASAM et l'USMBA sans compter Renai qui a atterri à l'USB. Ces joueurs, dont l'influence de jeu dans leur équipe n'est pas à décrire, n'ont pas été remplacés, sur le plan qualitatif. Ce déficit technique pourrait être à l'origine d'autres éventuelles contre-performances qui pourraient dévier la formation du Djurdjura de ses objectifs. Ce n'est pas avec des joueurs issus de la DNA que la JSK pourrait retrouver sa verve même s'il ya un nivellement de valeurs dans certaines circonstances. Pour un championnat à 38 rencontres, c'est un risque réel. Là, Mouloud Iboud, l'ancien joueur, aurait pu, par son expérience, imposé ses idées et débattre ces choix dans l'intérêt de l'équipe. En somme, le nul concédé à Tizi-Ouzou face au CABBA, pourtant miné par une crise interne, est venu à un mauvais moment et à la veille de son prochain déplacement chez le MCO. A moins que le nouvel entraîneur Youcef Bouzidi parvient à provoquer le fameux déclic psychologique. A propos du changement de staff technique, nombreux sont ceux qui ont été surpris par le temps record entre le limogeage de Zelfani, les contacts, les négociations et la signature de Youcef Bouzidi. Y a-t-il eu une réunion entre les différentes parties pour d'abord déterminer les critères du nouvel entraîneur par rapport à la situation du club ? Nous en doutons, car selon certaines rumeurs, c'est Kamel Abdeslam qui aurait été derrière le retour de Bouzidi à la barre technique des «Canaris». En tout cas, les supporters de la JSK ont déjà commencé à monter au créneau pour décrier la mauvaise gestion des dirigeants. Ces derniers, face au mur, sont interpellés pour trouver les solutions nécessaires afin de permettre à la formation kabyle de confirmer son statut de prétendant au titre de champion et surtout de réussir une meilleure représentativité du football national en coupe de la CAF. |
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