Le coup d'envoi de la plantation de colza a été donné
par le directeur des Services agricoles, M. El Bouali Mohamed, à partir de la
ferme pilote ?chahid Haicheur
Ali', dans la commune d'Ain Bessam, située à 25 km, à
l'ouest du chef-lieu de wilaya. La surface cultivée est de 40 ha. A ce niveau,
il y a eu également une action de sensibilisation et de formation des
agriculteurs de la wilaya, en matière de contrôle de la machine à planter
(semoir) avec une explication du parcours technique de cette culture par le
représentant de l'Institut technique des grandes cultures (ITGC) de Beni
Slimane, en présence des chefs des divisions agricoles, et les agriculteurs
intéressés par cette culture. Pareillement, sur les plateaux du Sahel, dans la
commune d'El Esnam, à l'est de Bouira,
des agriculteurs se sont lancé dans leur première expérience, dans
l'emblavement de 50 ha de colza. Afin d'encourager cette filière, il nous a été
fait part de l'engagement de 2 grands investisseurs, à savoir : les groupes ?Cevital' et ?Sim', pour l'achat de leur production. Nous
saurons de même que c'est dans le cadre de la feuille de route 2020-2024,
établie par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, en vue du
développement de l'agriculture industrielle que l'encouragement à la culture du
colza, de la tomate industrielle et d'autres cultures, que les agriculteurs de
la wilaya de Bouira sont tenus de s'y intéresser.
Car, la culture du colza dont le développement permet de réduire la facture des
importations, notamment pour ce qui est d'extraire l'huile de colza, qu'il sera
possible de produire chez nous. D'ailleurs, l'huile de colza est reconnue pour
son intérêt nutritionnel. Encore, le colza, bien que sa production est à ses
premiers balbutiements, il reste une culture estimée pour son rapport
agronomique dans la rotation des terres, et aussi « une culture d'avenir à
travers son utilisation dans les biocarburants. » Par ailleurs, des journées
d'étude sont organisées sur le développement de la tomate industrielle
encadrées par les professionnels de l'Institut technique des cultures
maraîchères et industrielles (ITCMI) de Staoueli,
Alger, et de la Station régionale de la Protection des végétaux (SRPV) de Draâ Ben Khedda, Tizi-Ouzou.