L'état physique des projets destinés aux zones
d'ombre, sur l'ensemble du territoire de la wilaya de Tébessa, au titre du
programme initié par l'Etat a fait l'objet d'une réunion de travail, au siège
de la wilaya, sous l'égide du wali Mohamed El Baraka Dahedj,
en présence des directeurs des secteurs concernés, ainsi que des chefs des
daïras et P/APC. Après l'exposé de l'état d'avancement des différents projets
inscrits, ceux achevés et ceux en cours de réalisation, mais encore concernant
les projets connaissant des retards dans leur lancement. À ce sujet, le chef de
l'exécutif s'est interrogé sur les raisons du retard, en dépit de la
mobilisation des montants financiers, réfutant au passage toutes les
justifications, en instruisant les responsables, chacun à son niveau, la mise
sur place d'un agenda précis, complet, le suivi permanent, ainsi que
l'évaluation systématique, selon un plan de travail, en procédant aux
régularisations des problématiques qui se posent. Le wali reconnaissait les
retards enregistrés, ce qui nécessite une révision et la recherche des causes,
le changement de méthodes, l'option à de nouvelles modes de gestion. Pour
rappel, les services de la wilaya avaient déjà enregistré 1.476 opérations de
projets de développement, localisées dans 456 zones d'ombre recensées, au
bénéfice des populations autochtones. Des projets financés par les divers fonds
de soutien et le budget de la wilaya. Un programme ambitieux initié par les
pouvoirs publics. Des habitants des régions reculées, qui aujourd'hui
revendiquent leurs droits légitimes à des conditions de vie meilleure,
l'habitat décent, le raccordement à l'AEP, à l'électricité et au gaz, la
dotation en structures éducatives et sanitaires.