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?uvre répugnante de
l'incivisme béotien, plusieurs points noirs répertoriés dans le chef-lieu de la
daïra d'Aïn El Turck,
empestent, enlaidissent et clochardisent le cadre de vie de la population. De
par sa non enviée importance, il est utile de signaler le hideux et le sordide,
qui dure dans le temps et agresse, violemment, le regard, l'odorat du plus
imperturbable, au petit croisement de la rue de la Vieille Mosquée, celle du
Maghreb et celle accédant à l'entrée nord du marché municipal de fruits et
légumes, en plein cœur de la municipalité d'Aïn El Turck. L'amas d'ordures ménagères et d'une variété aussi
large que puante, de détritus, illustre fidèlement l'image délétère des
nombreux autres points noirs essaimés, à travers le chef-lieu. Selon le constat
établi sur le terrain par «Le Quotidien d'Oran», un véritable monticule
constitué d'ordures ménagères, de poissons et de fruits pourris, écrasés et
puants, ainsi que d'autres détritus exécrables, dégageant des odeurs
pestilentielles, à faire fuir une portée de putois, obstrue ce carrefour et ce,
sans à priori émouvoir quiconque. Les passants, les ménagères et les
automobilistes, contournent ce choquant et putride amas dégoûtant, pour
continuer leur chemin, tout en braillant contre les responsables de ce piètre
et nauséabond constat, qui ne figure pas, hélas, parmi les cas isolés, dans
cette municipalité. L'autre cas éloquent en termes d'opprobre, s'identifie à
travers une montagne procréée par un sordide éventail de détritus, adossée au
Centre de formation professionnelle, faisant face à l'autre entrée nord dudit
marché où la voie publique et carrément squattée par des revendeurs à la
sauvette. Cet autre constat putride est répertorié, à quelques pas seulement du
carrefour de la Vieille Mosquée, qui est logé à la même piteuse enseigne. Dans
la localité de Bouisseville, une autre abjecte œuvre
de l'incivilité est localisée au bout de la rue Rebab Houari, ex-Mathilda, non loin du domicile de la plus populaire des
déficients mentaux de la municipalité d'Aïn El Turck. Selon le repoussant constat, un mélange de
branchages et d'une variété puante de détritus, entassés, depuis des mois sur
un espace public, empeste l'air et incommode grandement les résidents qui
dénoncent vivement ce putride. «En ces temps de crise sanitaire nous sommes
doublement exposés par ces actes d'incivisme répréhensibles. Il est temps et
nécessaire d'y mettre un terme, les responsables concernés devraient agir en
urgence» se sont insurgé des riverains de Bouisseville
sur un ton laborieusement sarcastique.
Au cœur du faubourg
«Commandant Ferradj», communément appelé «douar
Maroc», les habitants sont grandement exacerbés par un entassement de sachets
éventrés d'où dégouline un liquide gluant et puant, qui s'est intégré dans le
paysage de leur lieu de résidence, à la faveur d'une impavide indifférence des
uns et des autres. Et comme le ridicule ne tue point, le délétère à l'extrême
est, absurde ironie du sort, lamentablement relevé sur le rue du Centre de
santé. Notons que ces actes sordides d'incivisme ont, fort pitoyablement,
réussi à enlaidir, à clochardiser et à dépérir les paysages de la prestigieuse
municipalité côtière d'Aïn El Turck.
Un ridicule outrancier fétide, qui semble avoir encore de beaux jours devant
lui.