Le ministre des Mines, M. Mohamed Arkab a effectué, jeudi dernier, une visite de travail à la wilaya de Guelma, où en compagnie du wali, il inspecta le site de la carrière d'extraction des blocs de marbre et dérivés à Bendjerrah dont les réserves sont estimées à 6 millions de m³,ainsi que l'unité de production des dalles et carreaux de marbre à Boumahra Ahmed.

Ces entités économiques, initialement patrimoine de l'Entreprise nationale du marbre dont les actifs ont été cédés au Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA-GRANU-EST),un opérateur du béton et des agrégats à Constantine, renferme 75 postes d'emplois. Au gisement de cette roche cristalline du type onyx, appelée communément « marbre de Guelma », le ministre a suivi le processus technologique de l'extraction des blocs de marbre découpés à l'état brut par le mode opératoire d'introduction du fil diamanté dans les perforations exécutées verticalement et horizontalement. Ces masses compactes sont transportées vers le site de transformation de Boumahra Ahmed et la délégation ministérielle a visité l'unité de production des dalles et carreaux de marbre, assistant à l'exécution des différentes étapes du process technologique qui renferme l'opération de la taille des blocs, la découpe, le grésage-polissage et le lustrage.

La wilaya de Guelma enregistre au volet minier, 38 autorisations d'exploitation dans les gisements de kaolin, marbre, agrégats, sable, tuf et argile entre autres.

Selon le ministre, le secteur minier constitue un fer de lance, dans la stratégie gouvernementale de relance de l'Economie nationale, dans une dynamique s'articulant sur divers axes, notamment pour assurer la disponibilité de la matière première localement, contribuant de fait à la réduction des importations, développer les éléments structurants du domaine minier, en ciblant tous les gîtes et gisements, exploiter les données géologiques actualisées sur une plage numérisée et enfin, consolider la formation appropriée de l'élément humain apte à assumer dans les mutations conjoncturelles, une maîtrise des techniques de gestion des investissements qui favorisent la création de la richesse et de l'emploi.

M. Mohamed Arkab a soutenu que « notre pays qui rengorge de produits miniers classiques et rares sur son étendue continentale, nous interpelle par nécessité et devoir, de mettre en valeur toutes ces richesses. Nous sommes fréquemment secoués par des interférences des baisses tendancielles de notre production de l'énergie fossile, d'où notre engagement de recourir à l'exploitation optimale de nos potentialités minières, pour en faire un substrat à haute densité abordé avec des approches méthodiques autant efficientes que salvatrices, dans l'objectif majeur tend à combler les besoins locaux en matières premières, toutes spécificités confondues et d'autre part se fixer des objectifs d'exportation vers les marchés extérieurs ».