|
![]() ![]() ![]() ![]() Le ministre des Affaires
étrangères Sabri Boukadoum,
dépêché par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune,
a effectué, dimanche à Bamako, une série d'entretiens avec des représentants de
la Coordination des Mouvements de l'Azawad et des
Mouvements de la Plateforme, signataires de l'Accord pour la paix et la
réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, indique un communiqué du
ministère des Affaires étrangères. Lors de ces entretiens, « les interlocuteurs
maliens ont exprimé leur appréciation pour le rôle de l'Algérie ainsi que la
solidarité et la marque d'attention particulière pour le Mali en cette période
difficile. Ils ont, également, renouvelé leur attachement pour la mise en œuvre
effective de l'Accord d'Alger qui « reste la voie idoine pour un retour durable
de la stabilité et un cadre approprié pour faire face aux défis multiples qui
se posent au Mali », conclut le communiqué. Sabri Boukadoum, a aussi tenu avant-hier, à Bamako, une réunion
de concertation avec les chefs de la Mission de ONU et de la Mission de l'Union
africaine (UA) au Mali, ainsi qu'avec les représentants de la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao),
de l'Union européenne (UE) et des cinq membres permanents du Conseil de
sécurité onusien, indique le ministère des Affaires étrangères. Selon le
communiqué, la réunion a regroupé notamment, le chef de la Mission
multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma), M. Salah Ennadif, le
chef de la mission de l'UA, pour le Mali et le Sahel, M. Pierre Buyoya, le
représentant de la Cédéao, le représentant de l'UE
ainsi que les représentants des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de
l'ONU. «Cette réunion a permis au ministre des Affaires étrangères d'exposer la
position algérienne, quant à la situation prévalant actuellement au Mali,
notamment la nécessité de préserver la stabilité de ce pays, frère et voisin, à
travers une transition calme et apaisée qui permettra le retour à l'ordre
constitutionnel et qui pourra s'élever aux attentes du peuple malien »,
souligne la même source. M. Boukadoum « a mis en
exergue l'intérêt tout particulier que porte l'Algérie, au plus haut niveau, à
la stabilité et à la sécurité du Mali, d'où sa position claire de tout
entreprendre afin que ce pays frère et voisin puisse traverser cette période
difficile dans des conditions appropriées », ajoute le communiqué. Il a
également « mis un accent particulier sur l'importance de privilégier une
approche d'accompagnement du Mali afin d'épargner au peuple malien frère
davantage de souffrances », d'après la même source. De leur côté, les
participants « ont exprimé leur appréciation à l'Algérie pour son engagement
effectif auprès du Mali et son rôle stabilisateur dans la région ». Ils ont
accueilli favorablement « cet engagement indéfectible dont témoigne cette
deuxième visite du ministre des Affaires étrangères au Mali en l'espace de
trois semaines », conclut le communiqué. Le ministre des Affaires étrangères, a
effectué, dans la capitale malienne, une série d'autres entretiens avec de
nombreux acteurs maliens de premier plan. « Il s'agit, en
particulier de l'ancien Premier ministre de la République du Mali, M. Soumeylou Boubeye Maiga, de Zahabi Ould Sidi Mohamed, ancien ministre et président de la
Commission Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) de l'Accord pour
la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d'Alger, et M. Sidi
Brahim Ould Sidati, Chef de
la Délégation de la Coordination des Mouvements de l'Azawad,
au Comité de Suivi de l'Accord d'Alger (CSA), dont la présidence est assurée
par l'Algérie », selon le texte. M. Boukadoum,
« s'est également entretenu avec d'autres acteurs politiques maliens dont
notamment l'Imam Mahmoud Dicko, leader du Mouvement
M5 et le président de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), M. Housseini Amion Guindo», ajoute la même source. « Les interlocuteurs
maliens ont largement salué le rôle de l'Algérie dans la région et son
engagement indéfectible en direction du Mali et du Peuple malien, en exprimant
leur appréciation pour la solidarité agissante que l'Algérie a toujours
témoignée à ce pays frère et voisin ». Le chef de la diplomatie algérienne, a
eu pareillement des entretiens avec une délégation du Comité National pour le
Salut du Peuple (CNSP). Selon un communiqué des AE, M. Boukadoum
s'est entretenu, notamment, avec le président du CNSP, Assimi
Goïta, le vice-président, Malick
Diaw et le porte-parole, Ismael
Wague. « Ces entretiens ont été l'occasion d'aborder
la situation au Mali, à la lumière des dernières consultations tenues dans la
capitale malienne et des décisions du dernier sommet de la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao)
», ajoute le communiqué. M. Sabri Boukadoum
a mis en exergue «l'intérêt particulier, maintes fois exprimé par le président
de la République, que porte l'Algérie à la stabilité et à la sécurité du Mali
et sa solidarité, sans faille, avec le peuple malien frère », souligne le
ministère dans le communiqué. Il a, dans ce cadre, réitéré « la disponibilité
de l'Algérie à poursuivre son accompagnement aux frères maliens, comme elle l'a
fait par le passé, dans leurs efforts à conduire une transition calme et
apaisée qui soit à la hauteur des attentes du peuple malien et qui permettrait
le retour à l'ordre constitutionnel », poursuit la même source.
|
|