C'est dans un climat d'incertitude et de tension au niveau des fans qui se préparent à une marche pacifique en cours de semaine afin de manifester leurs vives inquiétudes relatives à la gestion de leur club. Comme cela est constaté dans les autres régions, les fans veulent que les pouvoirs publics désignent une entreprise nationale afin de mettre fin au calvaire du club. Ceci dit, on a appris que, vendredi soir, trois anciens joueurs de l'effectif de la saison passée ont prolongé pour deux saisons, en ayant pris le soin de retirer leurs requêtes auprès de la CRL (FAF) suite aux négociations avec les dirigeants du club. Il s'agit des deux défenseurs, Hamza et Belebna, et du milieu offensif, Litt, en attendant d'autres anciens, à l'image des Barka, Koulkheir et Soltani Aïche. Ces prolongements de contrats font suite aux derniers évènements survenus dans la bâtisse unioniste, à savoir le retour d'Abdelghani El-Hennani comme premier responsable du club et la désignation de Morsli Abbès comme président du CSA-USMBA provisoirement, après la fin du mandat de Benayed en juin 2020. Par ailleurs, à noter que le jeune défenseur latéral droit, Achour Fateh, a opté pour l'USM Alger. Ces décisions ont été prises lors de la tenue d'une séance de travail de la SSPA-USMBA la semaine écoulée. A relever que le club de la Mekkera est interdit de recrutement suite au cumul de dettes non honorées et s'est trouvé dans l'incapacité de dénicher des sources de financement. Il est certain que cette situation irrite au plus haut point les supporters, qui craignent que la crise ne s'empire davantage. Il est vrai qu'au moment où la majorité des pensionnaires de la Ligue 1 sont largement en avance, les Belabbésiens ne font qu'entamer l'opération recrutement avant de lancer la préparation dans la perspective de la nouvelle saison. En somme, le club est en train de subir les conséquences de l'instabilité chronique au niveau de tous les paliers, ce qui n'a que trop duré. L'USMBA tente de retrouver la place qui lui sied au sein de l'élite footballistique du pays. Le dépit est à la mesure des espérances. Aussi, on se rend compte du précieux rôle joué par les grands dirigeants, à l'image du docteur Hassani Abdelkader et de Hasnaoui Okacha. Ils ne sont plus là et l'on mesure le grand vide qu'ils ont laissé.