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Alors que la circulaire du ministère
de l'Education nationale avait appelé, en juillet dernier, «au lancement
effectif des cours, le 4 octobre prochain», la question relative à la date de
la rentrée scolaire 2020-2021 semble, finalement, ne pas avoir été
définitivement tranchée.
C'est en tout cas ce qui ressort d'une déclaration du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, en marge de sa visite de travail, hier, à la wilaya de Blida où il a supervisé, en compagnie du ministre de l'Education nationale, Mohamed Ouadjaout, la cérémonie du lancement de l'examen national du BEM. La date définitive de la rentrée scolaire «n'a pas encore été fixée», et cela se fera «sur la base des données relatives à la situation sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19», a affirmé M.Djerad, dans une déclaration à la radio locale de Blida. Et de souligner: «Nous ne voulons prendre aucun risque pour nos enfants et leurs parents sur ce point», avant d'affirmer que l'organisation de la «rentrée scolaire se fera selon un protocole strict ». Le Premier ministre n'a pas omis de souligner, dans ce même ordre d'idées, l'importance des moyens humains et matériels mobilisés par le ministère de l'Education nationale pour garantir tous le succès à la prochaine rentrée des classes. S'agissant de l'examen du Baccalauréat qui se tiendra à partir de dimanche prochain, M. Djerad a assuré que toutes les dispositions nécessaires pour l'encadrement de ces épreuves sont prises. Abordant la situation épidémiologique actuelle en Algérie, le Premier ministre a affirmé, lors de la cérémonie du lancement du BEM, que le pays connait une grande évolution, et ce, en grande partie, grâce à la prise de conscience des citoyens. Dans ce même contexte, M. Djerad n'a pas manqué de mettre l'accent sur les efforts consentis par les pouvoirs publics en général, notamment en matière de sensibilisation citoyenne, ainsi que ceux des Autorités locales qui ont joué, a-t-il dit, un rôle important dans la maîtrise de la situation sanitaire. Abdelaziz Djerad a, dans ce contexte, estimé que le pays avançait sur la bonne voie, soulignant, toutefois, la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance et de prendre en compte les orientations des Autorités sanitaires, dans la lutte contre le coronavirus. Le Premier ministre a tenu, par ailleurs, à rendre hommage aux blouses blanches et le rôle qu'elles jouent depuis le début de la propagation de la pandémie de la Covid-19, en Algérie. «L'élite médicale algérienne qui a fait preuve de patriotisme et de compétence a pu gagner l'appui des citoyens et des autorités publiques, tout en donnant une véritable leçon à ceux qui doutaient des capacités du pays», a déclaré le Premier ministre sur les ondes de la Radio de Blida. «Nous devons les saluer (les staffs médicaux) en reconnaissance à leurs capacités et les encourager par tous les moyens disponibles,» a-t-il encore ajouté. Pour le Premier ministre, «c'est là, la preuve que les Algériens se mobilisent face aux difficultés et œuvrent pour leur pays et leur sécurité». M. Djerad a ainsi saisi l'occasion de cette cérémonie pour saluer les staffs médicaux et rendre hommage à ceux parmi eux qui ont été emportés par la pandémie, avant de souhaiter un prompt rétablissement à l'ensemble des malades atteints par le nouveau coronavirus. Interpellé, par ailleurs, sur le projet de révision de la Constitution, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a estimé sur les ondes de la radio locale, que cette révision constitutionnelle est «une halte dans la vie politique de notre pays», et qu'elle lui « insufflera une forte dynamique à même de relancer l'Economie.» Elle donnera, également, lieu à «un système politique équilibré et inclusif, grâce auquel les citoyens ressentiront que l'Algérie est le pays de tous les Algériens et les Algériennes, sans distinction, ni exclusion», a-t-il assuré. L'Algérie, a-t-il dit, «a traversé une situation très difficile. Elle a vécu un sursaut national et un ?Hirake' national, à travers lequel le peuple a exprimé son refus de la corruption et de la tyrannie», a encore, souligné M. Djerad. Il a soutenu, en outre, que toutes les données comprises dans les articles de ce projet de révision constitutionnelle « confirment que l'Algérie a rompu avec ces périodes de corruption, pour passer à de nouvelles étapes, une nouvelle Algérie, une nouvelle Economie et un nouveau système politique», a insisté le Premier ministre. « Nous arriverons progressivement à bâtir un pays qui permettra aux générations montantes de travailler avec amour, détermination et sérénité », a t-il poursuivi, assurant que cela n'est « guère impossible au vu de nos capacités et des capacités de notre jeunesse ». « Le projet de révision de la Constitution confère une grande importance aux jeunes et aux générations montantes», a-t-il observé. S'agissant du choix du 1er novembre prochain, comme date pour le référendum populaire sur le projet de révision de la Constitution, M. Djerad, qui l'a qualifié de «date importante», a indiqué qu'il s'agit d'un « jour incontournable et essentiel dans l'histoire de notre pays». La « Déclaration du 1er Novembre 1954 a appelé à la fondation d'un Etat démocratique et social. Une Algérie avec des fondements historiques et une vision d'avenir», a-t-il insisté. |
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