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«Les crises de l'eau et de
manque de liquidités au niveau des bureaux de poste sont des crises
préméditées, dont l'objectif est de rompre la confiance et créer une fracture
entre le peuple et son gouvernement», a encore affirmé, hier, le président de
l'Assemblée populaire nationale, Slimane Chenine, à
l'ouverture de la session parlementaire ordinaire de l'exercice 2020-2021.
Au-delà de cette assertion déjà exprimée par des voix du sommet de l'Etat, notamment par le président de la République et son Premier ministre, le président de l'APN estime que «quelles que soient les parties qui sont derrière ces actes prémédités, notre volonté de les régler et de les dépasser doit être encore plus forte et plus tenace pour réduire, au plus vite, ce gouffre de confiance entre le peuple et les institutions de l'Etat». Tout en soulignant le caractère exceptionnel de la rentrée sociale à cause de la pandémie de coronavirus, Slimane Chenine a mis l'accent sur l'orientation prise par le président de la République dès son investiture qui traduit «une volonté politique claire et déterminée d'aller vers le changement en vue d'assurer une vie digne pour les citoyens et combattre les anciennes pratiques». Abordant le volet relatif au projet de révision de la Constitution, un des principaux dossiers, à l'ordre du jour de cette session parlementaire ordinaire, le président de l'Assemblée populaire nationale a estimé qu'à cette date du 1er novembre prochain «sera la proclamation d'une nouvelle ère, fondée sur la citoyenneté active, la légitimité populaire et la justice sociale, et la fin de l'ère du népotisme, de la mainmise et la monopolisation du pouvoir et de la richesse», a affirmé M. Chenine à l'ouverture de cette session parlementaire ordinaire, qui s'est déroulée en présence du président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, du Premier ministre, Abdelaziz Djerad et des membres du gouvernement. L'APN, a-t-il assuré, «est un partenaire constitutionnel dans l'élaboration des politiques générales, l'édification de l'Etat de droit, la promotion de l'action démocratique et le renforcement de la stabilité de l'Etat». En tant que représentants nationaux du peuple, «nous œuvrons à la contribution à l'édification des fondements de la nouvelle République, à travers une participation active et fructueuse au référendum sur le projet de la révision constitutionnelle», a ajouté le président de l'APN. Il a mis l'accent, dans ce sens, sur l'importance de continuer à lutter contre la corruption en vue de la moralisation de la vie politique et économique, saluant, par là même, le rôle des magistrats qui, a-t-il soutenu, «ont franchi, en peu de temps, un large pas vers l'indépendance de la justice et le respect de l'Etat de droit». De son côté, le président par intérim du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a insisté «sur la nécessité en cette période cruciale de l'Histoire du pays de serrer les rangs et de se mobiliser comme un seul homme pour l'édification de cette nouvelle République». Une nouvelle République qui défendra farouchement comme elle l'a toujours fait «l'indépendance de ses décisions politiques et la souveraineté de ses positions», au même titre que «ses principes de non-ingérence dans les affaires internes de tout autre pays», des valeurs «héritées de la Glorieuse Révolution», a-t-il souligné, qui lui valent «le respect des pays du voisinage et du monde entier». |
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