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Transporteurs de voyageurs et chauffeurs de taxi inter-wilayas: Le syndicat réclame la reprise de l'activité

par K.Assia

Les transporteurs en commun desservant l'inter-wilaya et affiliés au syndicat de l'Union nationale des transporteurs algériens UNAT de la wilaya d'Oran ont lancé, hier, un appel pressant aux pouvoirs publics pour la reprise de l'activité.

Depuis cinq mois, les quelque 800 chauffeurs de taxi et 800 transporteurs de bus de l'inter-wilaya sont en chômage et n'arrivent plus à joindre leurs deux bouts, a indiqué M. Amar Chikh, coordinateur régional de l'UNAT, précisant qu'avec la rentrée dimanche du corps enseignant, nombreux sont ceux qui se sont retrouvés coincés et n'ont pu rejoindre les autres wilayas où ils exercent.

Plusieurs plaintes ont été déposées avant-hier dimanche auprès du bureau de l'UNAT d'Oran par des enseignants qui ont dénoncé leur calvaire et l'absence du transport inter-wilaya.

La situation risque de s'aggraver, selon notre interlocuteur, avec la période des examens du Bac et du BEM et dont les préparatifs devaient être entamés à partir de cette semaine par les transporteurs. A vrai dire, c'est un véritable calvaire pour la corporation qui depuis des mois réclame la reprise de l'activité. A quelques jours de la rentrée sociale, les transporteurs des voyageurs y compris les chauffeurs de taxi de l'inter-wilaya se disent inquiets et demandent la levée de cette interdiction soulignant que toutes les mesures de prévention seront prises et respectées une fois l'activité reprise. Ceci permettra de répondre aux besoins exprimés et faire face aux différentes charges qui se sont accumulées durant les cinq mois sans travail.

Par ailleurs, le syndicat UNAT dénonce l'autre problème qui est celui de l'interdiction du transport collectif urbain au grand dam des usagers qui doivent se rabattre sur les chauffeurs clandestins. Avec une activité réduite à 50% durant les cinq jours de la semaine, M. Chikh s'interroge sur l'utilité de cette mesure et réclame la levée de cette interdiction. Toujours dans le cadre des préoccupations, le syndicat UNAT évoque l'autre problème qui est celui de la station des taxis inter-wilayas de l'USTO qui malheureusement est fermée depuis l'interdiction du transport inter-wilaya. Toutefois, cette mesure n'a fait qu'encourager les chauffeurs clandestins à squatter les lieux pour s'adonner à une activité à des prix hors de portée. Dans ce registre, notre interlocuteur dénonce les prix excessifs imposés par ces chauffeurs clandestins et réclame la reprise du transport inter-wilaya. Notons par ailleurs que plusieurs mouvements de protestation ont été observés ces derniers mois par les chauffeurs de taxi inter-wilayas pour réclamer la reprise de leur activité.