Des mal-logés de la municipalité de Bousfer ont exprimé au Quotidien d'Oran leur expectative face au baroque imbroglio, qui prête le flanc à diverses interprétations, autour de la réalisation d'une cité de 100 logements de formule LPL, sise au quartier Ibn Sina, mitoyenne à un répugnant regroupement de masures hideuses, dans la municipalité de Bousfer.

Il s'agit d'un projet quinquennal 2009/2014 avec un délai de réalisation de 13 mois. En 2016, seulement 48 logements dépourvus de toutes les commodités (gaz, électricité et eau courante) ont été finalement réalisés sur les 100 prévus. A cette époque, les bénéficiaires ont pris possession de leurs logements qui n'étaient ni raccordés au réseau du gaz naturel, ni à l'énergie électrique, ni à celui de l'alimentation en eau.

Les locataires ont eu à faire face à une absurde et grandement contraignante bureaucratie durant une année pour enfin bénéficier du raccordement au réseau d'AEP et de l'électricité mais fort malheureusement pas encore celui du gaz naturel à ce jour et ce, en dépit de toutes les démarches effectuées et les multiples requêtes adressées aux autorités locales.

Nos interlocuteurs s'interrogent légitimement sur le non réalisation des 52 logements restants en faisant remarquer avec une humeur bilieuse que « la superficie destinée initialement à abriter le bloc des 52 logements restants a été entourée d'une tôle ondulée et sert de parking... », avant de renchérir avec dépit « nous demandons quel est le sort de ces 52 logements et par ricochet quel est donc ainsi notre sort ?

Nous interpellons le wali pour tenter de démêler ce stupide écheveau aux graves connotations ». Il importe de noter que les bénéficiaires de 48 logements réalisés sur les 100 prévus dans cette cité ne cessent de revendiquer vainement à ce jour, et ce depuis 2016, le raccordement au gaz naturel.