La population d'Aïn El Turck dénonce vivement
l'absence de l'éclairage public depuis près de 3 ans. Un mélange de sarcasme,
de sidération et de colère était perceptible, hier, chez des riverains et ce,
au lendemain d'une lâche agression perpétrée avec une arme blanche, suivie du
vol d'un téléphone portable, dont a été victime un estivant dans une ruelle
obscure, dans toute l'acceptation du terme, de la localité de Paradis-Plage. La
victime souffrant de blessures causées par des coups de couteau a été évacuée
par des riverains vers le service médicochirurgical de l'hôpital ?Dr Tami Medjbeur'. Aussitôt alertés,
les éléments de la police judicaire, relevant de la Sûreté de daïra, se sont
déplacés sur les lieux de cette infâme agression. Des sources policières ont
indiqué que les mis en cause ont été identifiés et qu'une chasse à l'homme a
été mise en branle pour les interpeller. Leur arrestation serait imminente. Il
importe de noter que l'absence quasi-totale de l'éclairage public, qui est à
l'origine de l'installation d'un climat d'insécurité, a grandement favorisé la
perpétration de cet ignoble forfait. En effet, depuis près de 3 années, la
population de la municipalité d'Aïn El Turck ne cesse de dénoncer vainement, par le biais de
requêtes adressées aux responsables locaux, l'absence de l'éclairage public
dans pratiquement toutes les rues et venelles des localités, des quartiers et
dans les cités. Selon le constat établi sur le terrain par ?Le Quotidien
d'Oran', hormis la RN2, qui traverse le chef-lieu de cette daïra, façade
saupoudrée de poudre de perlimpinpin à l'intention des visites de hauts
responsables et une zone résidentielle de la partie basse de la localité de
Trouville, la municipalité d'Aïn El Turck broie du noir, dans les deux sens du terme, depuis
près de trois ans, sans nullement offusquer les responsables concernés. « Nous
avons la nette impression qu'ils s'en tamponnent fort civilement le coquillard
de cette sombre et sordide situation de déliquescence aux graves conséquences
sur la sécurité et le bien-être de toute une population et des millions
d'estivants, qui convergent vers Aïn El-Turck et/ou qui y séjournent temporairement pour des
vacances d'agrément. L'agression dont été victime cet estivant à Paradis-Plage
illustre parfaitement ce piètre, inconcevable et absurde état de fait. Nous
lançons un appel de détresse au wali pour prendre les mesures qui s'imposent en
de pareils cas » ont fait remarquer nos interlocuteurs avec un ton
laborieusement sarcastique.