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Les supporters du MCA ne
semblent pas convaincus, ni par les promesses de l'actuelle direction, ni
encore moins par ce qui se trame dans l'environnement du club. La succession
des problèmes et la gestion des différents dossiers relatifs à la préparation
de la nouvelle saison sont des preuves palpables que le Mouloudia
d'Alger n'a pas trouvé ce qui lui convient par rapport à son identité et à
l'engouement populaire qu'il suscite comme le prouvent les difficultés
rencontrées au sein de la direction. Sur le plan du recrutement, le MCA a
acquis jusqu'à présent deux nouveaux joueurs, Heddad
(ex-JSMS) et l'Ivoirien du CABBA, Isla Daoudi Diomande, après avoir perdu Draoui
(ESS) qui a opté pour le CRB et Redouani (ESS)
signataire à l'USMA.
On a bien annoncé les noms de l'Ivoirien Nangui Mockey, présenté comme le meilleur buteur du championnat ivoirien, son compatriote Houssou Landry, le Malien Sissoko, le Soudanais Tahar Eltahir, Benyahia (ESS), le keeper Zeghba, Gacha (ESS), le gardien Litim (MCO), Saâd (USMBA), Merzougui (JSMS), Belhocini (USMBA), Belkacemi (CSC), Masmoudi (MCO), Ziri Hamar (JS Saoura), Kadri (MOB). Pour les anciens, Rebiai et Djabou bien partis pour rester, alors que Bourdim est incertain pour une affaire de salaire. Mebarakou, lui, avec 300 millions de centimes, a été prié de revoir à la baisse ce montant. Une situation qui a chamboulé les plans de l'entraîneur Nabil Neghiz qui insiste pour le maintien de l'ossature de l'équipe, surtout que le Doyen retrouvera la Ligue des champions d'Afrique. Là, c'est le statu quo. La liste des joueurs à libérer continue d'alimenter la chronique, même si le Camerounais Wankewai Rooney, prêté à l'ASAM, devrait être libéré pour laisser place à un deuxième joueur étranger et à d'autres éléments à l'image de Chaâla, Boutaga, Nekkache et les autres. Côté départs, c'est l'incertitude avec Hachoud que la direction veut libérer alors que Neghiz insiste pour son maintien. Aujourd'hui plus que jamais, le président du CA, Abdennacer Almas, est sur la sellette, au même titre d'ailleurs que ses proches collaborateurs, Lazizi et Bouiche. En outre, on vient d'apprendre que Brahim Chaouch, membre de la commission de recrutement, a officiellement déposé sa démission. Ceci confirme la situation qui prévaut actuellement au Mouloudia. Ce remue- ménage risque de pénaliser le MCA où l'on a la certitude que les responsables du club ne savent pas retenir les leçons du passé pour mieux aborder l'avenir. Le MCA a, plus que jamais, besoin de gestionnaires à la mesure de sa notoriété, son histoire, son palmarès et son influence populaire. Le temps de la médiocrité et du bricolage est révolu, car il s'agit là d'un club patrimoine national et révolutionnaire. A présent, le MCA est en train de perdre de sa réputation, mais personne ne veut lever le petit doigt pour contrer cette tendance. «Il n'y a ni justice ni liberté possibles lorsque l'argent est toujours roi», comme l'a si bien dit un proverbe. Le MCA est un monument du football algérien et il est impératif qu'il soit géré en fonction de sa grandeur. |
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