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Les
étudiants rejoindront les Universités, le 23 août prochain, pour clore l'année
académique 2019/2020 dans des conditions pas moins compliquées que celles qui
les ont poussés à quitter précipitamment les lieux, au mois de mars dernier,
suite à la fermeture des universités, dans le cadre des mesures de lutte contre
le Covid-19. Un Covid-19 toujours en circulation active, et qui va peser de
tout son poids sur cette clôture de l'année universitaire, qui aura lieu vers
la fin octobre, et sur la rentrée 2020/2021, prévue vers la mi-novembre. Les
seuls avantages à tirer de cette crise sanitaire restent la latitude du temps
offerte aux responsables pour mettre sur pied un protocole sanitaire adéquat
qui permettrait d'éviter toute propagation du virus, dans le milieu
estudiantin, ainsi que la préparation d'une nouvelle année universitaire qui se
présente sur le registre de l'inédit et qui semble résolument dédiée à
l'enseignement à distance. « Cela fait des années qu'on parle de l'enseignement
à distance, sans y aller franchement mais le Covid-19 a secoué tout le monde
pour le mettre en pratique », dira le recteur de l'Université Constantine ?2'
?Abdelhamid Mehri', Chemame
Abdelhamid, lors d'une conférence de presse tenue, hier, en présence de ses
proches collaborateurs, autour de la reprise annoncée pour le 23 août prochain.
Le « présentiel » ne sera obligatoire que pour les matières fondamentales et
les étudiants seront dispensés de la présence dans les matières secondaires,
indiquera-t-il, dans ce sens. Non sans souligner que l'U2 «Abdelhamid Mehri»possède une solide expérience en matière
d'enseignement à distance, puisque cette méthode est mise en pratique depuis 6
ans. « Quelque 20.000 étudiants sont inscrits sur la plate-forme ?e-learning'
depuis 2012 », précisera pour sa part le vice-recteur.
Ce qui donne une avancée sur ce plan pour l'U2 «Abdelhamid Mehri», où l'on parle de maintien et de renforcement de l'enseignement à distance. « Cependant, ajoutera-t-il, il y a quelques enseignants qui ont souhaité suivre une formation pour se mettre au diapason de l'enseignement à distance et nous avons programmé des sessions dans ce sens, afin de parfaire leurs connaissances dans ce domaine ». De toute façon, l'enseignement à distance est devenu une obligation, et c'est de tout bénéfice pour les étudiants, qui auront plus de temps pour se consacrer à d'autres activités économiques ou culturelles, relèvera M. Abdelhamid Chemame. Précisant dans ce contexte que l'enseignement à distance sera généralisé durant l'année académique 2020/2021 pour tous les étudiants en 1re Année, et que l'Université sera dotée d'un espace de connexion Internet à mettre à la disposition des étudiants. Le conférencier avouera que la reprise ne sera pas une tâche aisée mais l'Université s'est bien préparée à cet évènement. « Tout a été étudié, discuté et planifié en concertation avec la tutelle pour garantir les meilleures conditions d'accueil aux étudiants, sur les plans pédagogique, logistique et en matière de sécurité sanitaire », souligne le recteur de l'U2 ?Abdelhamid Mehri'. Le protocole sanitaire mis en place sera appliqué rigoureusement, dont le transport où l'on doit respecter une charge maximale de 25 étudiants par grand bus, tout en assurant plusieurs rotations par jour, la restauration de type « à emporter » et l'hébergement au sein des cités ?U, où la norme de 6 m² par étudiant doit être respectée. On a prévu également l'organisation de la circulation à l'intérieur du campus, avec sens unique, prise de température à l'entrée et mise à disposition de gel hydro-alcoolique. Dans ce cadre, des chambres ont été réservées dans lkes cités ?U' pour l'isolement des cas suspects parmi les résidents, signale le conférencier. L'U2 ?Abdelhamid Mehri', qui accueille 16.600 étudiants, pour 18.000 places pédagogiques disponibles, et qui dispose de 8.000 lits pour les résidents, se trouve relativement à l'aise pour appliquer les gestes barrières et préserver la santé des étudiants. Pour les futurs bacheliers, l'Université n'en parle pas encore. |
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