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La situation n'est pas reluisante et la
crise sanitaire risque de faire disparaitre des pans entiers de l'Economie
nationale. Ce constat a été fait, hier, par le président de l'ex-FCE, devenu
depuis quelques jours Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Sami
Agli.
Ce dernier dira que si la crise sanitaire née de la pandémie du coronavirus venait à perdurer, elle risquerait d'entraîner la disparition de pans entiers de l'économie, en raison de l'extrême fragilité dans laquelle elle a placé un nombre important d'entreprises. S'exprimant sur les ondes de la Chaîne 3, Sami Agli prévient qu'une telle situation pourrait provoquer de gros dégâts sur le plan social. «Une prise de conscience s'impose vis-à-vis de cette réalité», dira l'invité de la radio qui salue en outre «la volonté des pouvoirs publics de porter rapidement secours au secteur productif» dont, dit-il, il reste difficile d'évaluer avec précision les pertes financières occasionnées. Les pertes en termes de chiffres d'affaires, uniquement pour les deux secteurs du BTPH et du Tourisme, sont évaluées par le président de la CAPC entre 60 et 80%. Selon Sami Agli, la situation est réellement catastrophique ce qui nécessite des mesures urgentes. A ce sujet, il soulignera que la priorité aujourd'hui est de maintenir, coûte que coûte, ce qui subsiste encore des activités économiques pour permettre, selon lui, aux entreprises de garder un minimum de trésorerie, maintenir l'emploi, et partant, le pouvoir d'achat des Algériens. «Il faut se projeter sur le maintien de l'activité économique», a ajouté Sami Agli qui a tenu, à tirer la sonnette d'alarme et rappelle que le pays fait face, non seulement, à la crise du Covid-19 mais également aux répercussions de la crise politico-sociale de 2019. L'activité économique, depuis l'apparition de la pandémie dans notre pays, a connu une décroissance de 3,8%, explique encore le président de la CPAC qui propose le report, «sans pénalités», du paiement des charges fiscales et patronales. |
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