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Si l'Etat a été contraint de fermer les marchés à
bestiaux, c'est pour contrer la contagion du Covid-19. Mais au fur et à mesure
que l'Aïd El Adha approche, des éleveurs et autres
maquignons font parler d'eux et «encerclent» les localités. Ils ont installé
leurs troupeaux dans les périphéries en improvisant des enclos dans des
garages, des cours et tout ce qui permet de se rapprocher des habitants en
rendant disponibles les bêtes.
Les citoyens sont devant le fait accompli et constatent que Mascara est envahie par les revendeurs clandestins. A longueur de journée, des véhicules utilitaires sillonnent les quartiers chargés de ces ruminants. A quelques jours du sacrifice, la direction des services agricoles a pris les devants en élaborant un plan d'action qui est déjà opérationnel avec un dispositif de 17 équipes comprenant 29 vétérinaires et techniciens, dépendant des 15 subdivisions et de l'inspection de la DSA. Pour faciliter le contact avec ces structures agricoles, il a été mis à la disposition des citoyens un numéro vert. Même pendant l'Aïd, une permanence est assurée pour tout renseignement ou sollicitation de vétérinaire qui intervient à titre bénévole. Ce dispositif de contrôle veille aussi sur les abattoirs de Mohammadia, Tighennif, Aïn Fekan, Oued-Taria, Bou-Hanifia et Zahana. |
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