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Les militants de l'association de protection et de
défense de la nature «Essalam Al Akhdar»
sont, encore une fois, montés au créneau pour «dénoncer une agression
caractérisée contre la nature». En effet, la dégradation de l'oued Changar, au lieu-dit «Bozo» dans la commune de Sidi Ali Mellal
au nord-ouest de la wilaya, dont les trous d'eau ont été ensevelis pour
prévenir les noyades en pleine saison estivale, a suscité une vive colère de
l'association. Oued Changar, affluent de l'oued Rhiou, est «considéré comme une zone humide qui abrite une
biodiversité précieuse pour la région», écrit l'association «Essalam Al Akhdar» dans un
communiqué.
Qualifiant l'assèchement des trous de l'oued Changar, une décision prise par le chef de daïra de Oued Lilli, comme une «catastrophe» pour toute la région de Tiaret, surtout que ces points d'eau servaient aussi comme abreuvoir à de nombreuses espèces animales, dont la gazelle de Cuvier, espèce protégée car en voie de disparition. «Nous comprenons la nécessité de prévenir les noyades, toujours trop nombreuses dans notre wilaya, mais il nous semble que cela ne doit pas se faire au détriment de l'environnement, héritage vivant, souvent fragile, que nous devons protéger et transmettre à nos enfants», écrit l'association écologique dans un communiqué. L'association se réserve le droit de porter l'affaire devant la justice et se tient à la disposition des autorités pour envisager, avec les habitants, des solutions alternatives qui préservent le futur de ce territoire dans le respect des règles de protection de l'environnement», conclut le président de l'association, M. Ghouzi Med Reffasi. |
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