Dans un communiqué publié
jeudi sur son site web, l'Autorité de régulation de la poste et des
communications électroniques (ARPCE, ex-ARPT) « rappelle aux abonnés de la
téléphonie mobile » les dispositions de la réglementation en vigueur concernant
l'usage des cartes SIM. « La carte SIM/USIM est destinée à l'usage personnel et
exclusif de son détenteur légal », ainsi, « toute cession en dehors des agences
et points de vente des opérateurs de la téléphonie mobile est interdite », note
le communiqué du régulateur. Le communiqué rappelle qu'en cas de décès du
détenteur légal de la carte SIM/USIM, « ses ayants droit devront se rapprocher
d'une agence commerciale ou d'un point de vente de l'opérateur concerné pour
résilier le contrat d'abonnement ». Et qu'en cas de perte ou de vol de la carte
SIM/USIM, « l'abonné est tenu de se rapprocher, sans délais, du service client
de l'opérateur concerné pour procéder à sa désactivation et se présenter aux
services habilités de la Sûreté nationale ou de la Gendarmerie nationale, selon
le cas, pour en faire la déclaration ». Le communiqué de l'ARPCE explique que «
ce rappel vise à assurer la protection des détenteurs légaux de cartes
SIM/USIM, de toute utilisation susceptible de leur porter préjudice ». Le
régulateur des télécoms revient régulièrement sur les questions de la gestion
des cartes SIM. En avril dernier, au tout début de la crise de l'épidémie du
coronavirus (Covid-19), l'ARPCE avait décidé de « surseoir, durant la période
de confinement définie par l'Etat, à l'application de l'obligation de
désactivation, par les opérateurs de la téléphonie mobile, des SIM/USIM des
abonnés, dont les conditions sont prévues par les décisions de l'Autorité de
régulation ». Cette réglementation qui oblige les opérateurs mobiles de
suspendre les cartes SIM « non actives » pendant une durée de 90 jours. Pour
rappel, toujours en matière de gestion des cartes SIM, en juin dernier, un «
groupe de travail » a été installé par le ministère de tutelle pour «
l'élaboration d'une feuille de route visant la concrétisation des dispositions
de la loi sur la poste et les communications électroniques, notamment son volet
relatif à l'itinérance nationale, le dégroupage de la boucle locale et la
portabilité des numéros de téléphone ». La portabilité des numéros mobiles
devait permettre aux abonnés de conserver leurs numéros de téléphone lorsqu'ils
souhaitent changer d'opérateur.