
L'affaire du jeune joueur Meziane
continue de susciter moult interrogations chez le public sportif des Sanafirs. Pour rappel, avant la fin du mercato
hivernal en janvier 2020, le CSC a décidé de récupérer son ancien keeper Rahmani, signataire chez Damac Club en Arabie Saoudite. Mais, pour le qualifier, il
fallait libérer Meziane, le gardien de but remplaçant à la veille de la clôture
du mercato.
Lors des négociations, il a été convenu d'un
accord de résiliation de contrat avec une indemnisation d'un montant global
avoisinant les 2,2 milliards de centimes, représentant le reste de ses
mensualités (18 mois) et autres primes non perçues. Le directeur général du
CSC, Rachid Redjradj, et Meziane ont signé une
séparation à l'amiable avec une précision de taille:
cette indemnité devait être versée avant la fin du mois de février 2020, et
dans le cas contraire, la somme sera doublée. Cela a permis au CSC de
bénéficier de la licence après la remise du document signé entre les deux
parties. Ne voyant rien venir, Meziane a décidé de saisir la Commission de
résolution des litiges (CNRL) de la FAF pour récupérer son dû. Selon une source
bien informée, Meziane, fort des arguments présentés, a eu gain de cause, ce
qui a mis l'ENTP, l'actionnaire majoritaire, dans l'embarras. Rachid Redjradj, le DG, affirme avoir signé un tel document
portant résiliation de contrat juste pour régler un cas urgent, celui de
qualifier Rahmani. On vient d'apprendre que la
société qui détient la majorité de la SSPA/CSC refuse de payer les indemnités
de Meziane. Est-il concevable et logique que ladite société refuse de
reconnaître un document officiel signé par son directeur général remis aux
instances du football ? Cette situation a fini par déboucher « sur le limogeage
de Rachid Redjradj », affirment certaines sources.
Or, cette information a été démentie par le premier concerné, qui indique
n'avoir été informé de rien et encore moins d'un quelconque limogeage. Mais il
est toujours utile de préciser que Rachid Redjradj
avait annoncé à plusieurs reprises vouloir prendre du recul. En attendant de
voir plus clair, à Constantine, on parle de Nasreddine
Medjoudj, le manager général, qui assurera l'intérim
de directeur général. Ce sont là, les conséquences de la mauvaise gestion et de
l'instabilité de l'équipe dirigeante, ce qui s'est avéré préjudiciable pour le
CSC. Plusieurs erreurs ont été commises par Rachid Redjradj,
dont celles du limogeage de l'entraîneur Denis Lavagne,
poussé vers la porte de sortie à la fin de la phase aller
et le recrutement des deux Libyens lors du dernier mercato
hivernal, Zakaria Herich et Abdellah Orfi. En somme, les responsables de l'actionnaire
majoritaire, l'ENTP, ont l'intention d'opérer de grands changements dans
l'encadrement en se basant sur des critères qui répondent à la grandeur d'un
club de l'envergure du CSC. Un véritable projet sportif qui nécessite une
direction responsable et compétente ainsi qu'une véritable restructuration si
l'on veut réellement placer le CSC dans le gotha continental, c'est d'ailleurs
la place qu'il mérite.