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Le
président du Conseil national économique et social (CNES), Redha
Tir, a affirmé, hier, que l'économie algérienne fait face à de nombreuses
difficultés et a besoin de réformes structurelles mais elle est loin de
l'effondrement comme galvaudé par certains analystes. Redha
Tir qui intervenait sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale a
indiqué que le rôle du CNES est de construire l'économie de demain qui sera,
selon lui, «solide» et qui s'appuie sur trois bases fondamentales, à savoir «la
création d'entreprises de dimension sociale et de service», «la stabilité de
l'emploi» et «la relocalisation de certaines industries stratégiques».
«Le CNES accorde une importance particulière au Conseil de la concurrence, considérant que l'Algérie cherche dans sa vision économique à reprendre le chemin de l'industrialisation, selon les normes internationales car cela va contribuer à mettre fin au monopole et contribuer à réduire les coûts et les prix ainsi que l'amélioration de la qualité et de la compétitivité du produit », a déclaré M. Redha Tir qui souligne dans le même contexte que des efforts avaient été faits pour mettre en œuvre des réformes structurelles de l'économie nationale lors de cette crise sanitaire, notamment en mettant en œuvre les conditions d'amélioration du climat d'investissement en coordination avec le gouvernement et le ministère de l'Industrie. Le président du CNES a indiqué en outre que l'Algérie enregistre un retard d'une vingtaine d'années dans le domaine de la numérisation de l'administration, en notant que le Conseil est en train de numériser l'ensemble de son administration, opération qui sera finalisée dans les trois prochains mois pour être la locomotive des autres départements et améliorer l'image de l'Algérie en tant que destination d'investissement prometteuse. L'invité de la chaîne 1 estime que le problème en Algérie n'est pas lié aux ressources ni aux moyens mais réside dans les mécanismes de gestion, notamment la gouvernance, la création de la performance et la numérisation. Enfin, le président du CNES pense que l'Algérie dispose encore de « manœuvres » pour éviter de recourir à des emprunts étrangers et faire décoller l'économie à travers la réforme du budget de l'Etat et le parachèvement de la numérisation. |
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