Le président du RCD a déclaré,
jeudi, qu'il avait reçu, le jour même, une «convocation» de la Gendarmerie
nationale. «J'ai reçu une convocation de la Gendarmerie nationale et je leur ai
dit que je m'y rendrai demain», a annoncé Mohcine Belabbas, lors de l'émission «OffShore»
de Radio M. Quelques heures plus tard, M. Belabbas
annonce sur sa page Facebook, que «deux gendarmes» se sont présentés chez lui pour
lui signifier de «ne pas se présenter demain» (vendredi 26 juin) et «d'attendre
dimanche».
Hier (vendredi) vers 11h,
le président du RCD annonce, toujours sur sa page Facebook : «Je viens de
revenir du siège de la Gendarmerie nationale. On m'a demandé de revenir la
semaine prochaine». Sur la même affaire, jeudi en début de soirée, le parquet
général a rendu public un communiqué, publié par le site de la Radio nationale,
dans lequel il fait état des «raisons de cette convocation». Selon la même
source, «les convocations» adressées à Mohcine Belabbas, par la Gendarmerie nationale rentrent dans le
cadre d'une «enquête sur une affaire de droit commun». Dans son communiqué, le
parquet général affirme répondre à de «fausses informations qui ont été
diffusées concernant les convocations adressées à M. Mohcine
Belabbas». Ajoutant que ces «convocations» concernent
le «décès d'un étranger qui travaillait dans un chantier pour la construction
d'une résidence privée, appartenant au susmentionné (Mohcine
Belabbas), qui n'a pas été signalé par l'intéressé,
et dont les enquêtes ont révélé que le travailleur décédé n'avait pas
d'autorisation légale pour travailler en Algérie». La même source précise que
«les enquêtes ont également montré que la construction, en elle-même, a été
érigée, sans le respect de la réglementation des actes d'Urbanisme».